Le N°555, publié en février 2007, est consacré aux conditions de vie des familles nombreuses : document PDF(1.4Mo). Le domaine du logement y est particulièrement étudié.

Quelques extraits choisis :

  • "Les familles vivant avec trois enfants ou plus sont qualifiées de familles «nombreuses » et celles vivant avec quatre enfants ou plus, de familles «très nombreuses ».". Ah, une tentative de définition !
  • Les familles nombreuses représentent en 2005 18.8 % des familles comprenant au moins 1 enfant (à peu près stable depuis 1975). Les familles très nombreuses, 4.1% (contre 12% en 1975). Les familles de 5 enfants et plus, 0.8%.
  • "17 % des familles très nombreuses sont des familles recomposées".
  • La répartition en catégories socio-professionnelles des familles nombreuses n'est pas différente de celle des familles avec 1 ou 2 enfants. Par contre, les familles très nombreuses sont plus modestes (nettement + de pères ouvriers, et de mères n'ayant jamais travaillé). "seules 37 % des femmes de 18 à 49 ans ayant quatre enfants travaillaient juste avant de devenir mères pour la première fois, contre 64 % de celles qui ont eu trois enfants et 78 % de celles qui en ont eu un".
  • Il y a également des comparatifs assez poussés sur la taille et le type des logements : 41% des familles très nombreuses sont en location de type social, contre 20% des familles de 2 enfants. 41% sont propriétaires contre 62% avec 2 enfants.
  • Le document se termine sur des calculs de revenus moyens (basés sur les déclarations aux impôts de 2003), d'avantages fiscaux et sociaux, divisés par un nombre d'unités de coûts (les enfants de + de 14 comptent 0.5 unité et les - de 14 ans comptent 0.3)... tout ça pour aboutir à un calcul de niveau de vie. La base 100 étant la moyenne pour les ménages de - de 60 ans, un couple sans enfants est à 124, un couple avec 2 enfants à 101, et un couple avec 4 enfants à 74. A noter qu'une famille monoparentale avec 1 enfant est à 82...

Bon, indigestion de chiffres, là, pfiou ! J'en retiens surtout cette notion globale que la famille de 3 enfants n'est pas très différente des autres, et que l'écart se creuse sociologiquement au 4ème enfant.