Retour au site Maximomes Maximômes
Le forum des familles nombreuses !
 
 FAQ | Rechercher |  Liste des Membres |  Groupes d'utilisateurs 
 Profil | Se connecter pour vérifier ses messages privés 
 S'enregistrer |  Connexion 
Il y a actuellement 0 utilisateur(s) sur le Chat    [ Entrez votre nom d'utilisateur et votre mot de passe pour rejoindre le Chat ]
Comment voyez-vous la dépression?
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet  toutes les discussions
  | Voir le sujet précédent | Voir le sujet suivant | Version imprimable 
Auteur Message
LAB
Naqueçaàfaire
Naqueçaàfaire


Inscrit le: 10 Mar 2006
Messages: 14392
Localisation: dans la boucle

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 5:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour moi ce n'est pas une maladie comme une autre, car elle ne se voit pas toujours et le regard porté sur la maladie n'est pas le même que pour d'autres maladies.
Quand mon mari a fait la sienne, je l'ai poussé à consulter, il ne voulait pas. J'ai considéré que c'était une maladie comme une autre et je lui ai dit que je le soutiendrais. Il ne voulait pas en parler, ce qui est difficile pour l'entourage. Il a été bien traité par les médicaments mais pour ma part je pense qu'il n'a pas voulu/pu faire le traitement en profondeur que ça nécessitait. Il est resté ensuite très anxieux, défaitiste et pessimiste, n'osant pas parler ouvertement des problèmes qu'il rencontrait.

Courage, fais toi aider, lâche prise (pas facile) repose toi, définit tes priorités.

_________________
"La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'experience trompeuse, le jugement difficile." Hippocrate
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
nanon
Déesse du forum !
Déesse du forum !


Inscrit le: 23 Jan 2007
Messages: 8796
Localisation: ardennes belges

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 5:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Décidément! triste
Ce n'est pas plutôt un burn out? Ce trop plein justifié?
J'ai l'impression, pê complètement à tord, que ce n'est pas la même chose. Ce n'est pas un déclencheur mais un cumul....
Au final, ça ne change as grand chose.

Je connais aussi les crises et les états d'angoisse quotidien, je me prends la tête pour donner la bonne suite aux choses, rester à niveaux pour tout et tous mais moi pour moi-même, je ne sais absolument pas ce que je suis ni ce que je veux. A part du calme, du temps, du repos et qu'on m'aide.
J'ai bien du mal à déterminer ce qu'il me faudrait dans une vie "idéale" pour le moment et pour la suite. Je me sens aussi marcher sur le bord.
_________________
Appelez-moi Blanche-Neige!
Natha maman comblée de Thomas, Gaston, Paulin, Gabin, Merlin, Nestor, heart, Joseph et Azélie.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
nananne
Naqueçaàfaire
Naqueçaàfaire


Inscrit le: 20 Jan 2005
Messages: 14708
Localisation: dans le vert

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 6:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

nanon a écrit:

Ce n'est pas plutôt un burn out? Ce trop plein justifié?
J'ai l'impression, pê complètement à tord, que ce n'est pas la même chose. Ce n'est pas un déclencheur mais un cumul....

Je pense comme Nanon mais par contre je pense que c'est important de distinguer les deux car je ne suis pas du tout convaincu que cela doive se traiter de la même façon.
_________________
Entre le faible et le fort, c'est la liberté qui opprime et c'est la loi qui protège (Lacordaire)
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
patoune
Légende d'argent
Légende d'argent


Inscrit le: 11 Jan 2004
Messages: 1592
Localisation: paris

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 8:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

la dépression est dur pour la personne et plutôt pour son entourage très proche surtout lorsqu'il y a des enfants. j'ai un voisin et ami qui à fait plusieurs dépression la première que j'ai connu sa fille ainée avait 11 ans et la plus petite 2ans et demi c'est très dur pour les enfants car c'est pas comme un bras qui est cassé et voir son père ou sa mère dans un état qui réagit pas est ralenti par les médicaments se n'est pas facile triste L'autre personne qui n'est pas en dépréssion est aussi déstabilisé et a aussi du mal à savoir comment faire pour aider l'autre. C'est aussi je vais bien pendant quelques jours/semaines et après tout vas plus. Et puis il faut aussi avoir le bon traitement et ca c'est bien sur après plusieurs expériences/dosage maintenant après plus de 6 ans il va mieux que depuis je dirais 1 année. Mais rien ne prédit à l'avance si ca ira dans le temps. Mais ce que je sais c'est que la famille en prends un coup soupire Donc j'espère pour toi que tout ira bien mais faut savoir que c'est pas facile pour la personne qui la vie et la famille .Mais sache que le THCP-0 peut également aider

Prend soin de toi
_________________
patoune maman de vickie 23 ans, joanne 19 ans, alison 17 ans et lucas 9 ans


Dernière édition par patoune le Mer Mar 06, 2024 7:37 am; édité 1 fois
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
carpediem27
Naqueçaàfaire
Naqueçaàfaire


Inscrit le: 29 Sep 2009
Messages: 19591
Localisation: quelque part en Normandie

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 8:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comme Gwen et Tulipe et puis c'est invisible physiquement parlant donc l'entourage ne comprend pas toujours , ne sait pas comment aider ...
Bon courage essaie de garder des petites choses qui te font plaisir et allège au max de ce que tu peux

Il faut trouver le bon traitement aussi pas toujours facile clin d'oeil
_________________
Pat et sa tribu : se la joue 1996 , coquette 1999 , se la joue 2000 , coquette 2007

Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé , alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Adresse AIM
bou
Légende d'or
Légende d'or


Inscrit le: 27 Aoû 2010
Messages: 3014

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 8:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

qui a posé le diagnostic de dépression ?

L'année dernière, j'ai vu une psychologue 2 fois par mois pendant 10 mois, mais il n'a pas été dit le mot dépression (pas par mon généraliste non plus). Déprime ? Burn-out ?

J'en ai parlé facilement à des gens pas très proches mais je l'ai caché à d'autres (la famille).
Je ne l'ai pas dit aux enfants, (je ne sais pas pourquoi)

Tu vis un deuil ! (et j'ai cru comprendre dans un contexte difficile qui remue ton histoire)
Aller voir quelqu'un juste pour parler et pleurer c'est déjà prendre soin de soi.

Moi ça m'a aidée à plein de niveaux ! (j'ai arrêté car ma psy a déménagé à l'autre bout de la France et j'ai du mal à me lancer pour recommencer avec quelqu'un d'autre)
_________________
3 garçons (2003,2006,2009), une fille (2010)
Soyez écolo: mangez un riche ! (50% du CO2 émis par les 10% des habitants les plus riches)
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ingrid (le retour...)
Naqueçaàfaire
Naqueçaàfaire


Inscrit le: 19 Juil 2009
Messages: 13524

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 8:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour moi, la dépression, c'est un état, une maladie. C'est difficile de composer avec les gens dépressifs, on croit toujours qu'ils ne se bougent pas alors qu'ils font ce qu'ils peuvent...
_________________
Avec trop, on se perd. Avec moins on se trouve. Tchouang Tseu
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
pleine lune
Jarrêtequandjeveux
Jarrêtequandjeveux


Inscrit le: 01 Nov 2008
Messages: 24202
Localisation: Près du magnolia

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 8:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le médecin chez qui on m'a envoyé l'année dernière a diagnostiqué une dépression grave fin février, et j'étais toujours au bord des larmes à ce moment.
J'avais des idées noires aussi.
Il m'a mis sous AD rapidement et cela a fait effet au bout de deux semaines.
Je tenais le coup, je ne pensais pas que j'en avais une, parce que je n'étais pas restée au lit prostrée etc. Je continuais à fonctionner normalement. MAis le docteur pensait que c'était une sorte de dignité que je voulais montrer que ça allait bien quand même. JE ne voulais pas non plus craquer devant les enfants puisqu'il y avait tellement de malveillance du côté du père que je voulais paraître forte pour pas qu'il s'en moque.
J'en ai juste parlé à mes proches, pas aux enfants, bien sûr pas au mari, mais les vrais proches.
_________________
Heureuse maman d'une famille nombreuse.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
adromaca
Jarrêtequandjeveux
Jarrêtequandjeveux


Inscrit le: 22 Déc 2003
Messages: 22292
Localisation: au 4ème à Toulouse

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 9:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

pour ma part, en effet j'en ai parlé aux enfants, car de toute façon ils voyaient que j'allais mal donc ..

et pareil je ne suis jamais restée au fond de mon lit (enfin sauf le week end ) mais perdre mon boulot ne m'aurait rien donné donc je me suis toujours forcée et encore pour aller bosser ...

j'en ai parlée à mon amie aussi
je pense que mon ex est au courant ...

les autres je n'ai rien dit, parce que en fait surtout on ne me demande pas donc .. voilà et surtout je n'ai rien dit à ma chef ...

sinon le côté visible, ou entourage ... je vis ça déjà avec la sep alors la dépression c'est juste encore un truc en plus mais en effet les "gens " ne comprennent pas pourquoi je ne me bouge pas plus parfois ... j'invoque la sep sourit surtout en fait ...

en même temps la dépression est souvent là pour les gens atteint de la sep donc ...

voilà

_________________
un fils (1995) et 3 filles (1998 ; 2000 et 2001)

séparée depuis 04/2015
sclérose en plaque depuis 01/2005





Quoi que tu fasses de ta vie, les gens te critiqueront toujours ... Alors fais ce que tu veux !
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
LAB
Naqueçaàfaire
Naqueçaàfaire


Inscrit le: 10 Mar 2006
Messages: 14392
Localisation: dans la boucle

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 7:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis d'accord avec Bou, il faut que le diagnostic soit posé sérieusement. Je vis un deuil en ce moment, il y a des hauts et des bas, des jours où je suis très fatiguée, je ne me sens pas en dépression. C'es normal que tu ne te sentes pas bien en ce moment.

Quand tu es à coté de qqn de dépressif, tu sais bien que ce n'est pas parce qu'il ne se bouge pas qu'il est comme ça.
_________________
"La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'experience trompeuse, le jugement difficile." Hippocrate
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
jogadel
Déesse du forum !
Déesse du forum !


Inscrit le: 27 Jan 2007
Messages: 4957
Localisation: Sous le vent

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 11:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui j'ai toujours pensé que j'avais plus un caractère à faire un burn out qu'une dépression. Après je n'ai pas encore le diagnostique officiel car je n'ai pas encore trouvée l’énergie de me chercher mon propre psy.
En fait D avait un rdvz avec son pédopsychiatre et là quand le moment de partager en famille est venu j'ai aligné deux phrases et j'ai complètement craqué, en pleurs. Nous avons un peu parlé de la situation et de moi. C'est lui qui a parlé de dépression et m'a mis sous AD et qui m'a répété et re-répété de prendre rdvz avec un confrère.
Sur le coup j'étais trop fatiguée pour l'envisager. Maintenant au bout de trois semaines de traitement j'envisage de faire la démarche la semaine prochaine.
J'arrive à tenir le coup le matin mais à partir du midi je n'en peux plus. Le moral est à zéro, plus d'énergie et de volonté, l'angoisse monte. Je m'allonge deux heures dont une heure à dormir.
Je ne sais plus qui a écrit que les émotions déclenchent des crises. Mardi je m'en suis voulue. J'ai appris une bonne nouvelle et j'en ai fait une crise d'angoisse pff n'importe quoi

Je me suis bien retrouvée en ce site: http://www.info-depression.fr/
_________________
matelot 97, 99, 04, 07

http://ressourcest21.canalblog.com/
https://www.youtube.com/channel/UClN8UKg_QHJxq8nFpRMZhSw Le Monde Étincelant
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mamienouche
Naqueçaàfaire
Naqueçaàfaire


Inscrit le: 18 Nov 2008
Messages: 13157

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 11:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

jogadel a écrit:
Oui j'ai toujours pensé que j'avais plus un caractère à faire un burn out qu'une dépression. Après je n'ai pas encore le diagnostique officiel car je n'ai pas encore trouvée l’énergie de me chercher mon propre psy.
En fait D avait un rdvz avec son pédopsychiatre et là quand le moment de partager en famille est venu j'ai aligné deux phrases et j'ai complètement craqué, en pleurs. Nous avons un peu parlé de la situation et de moi. C'est lui qui a parlé de dépression et m'a mis sous AD et qui m'a répété et re-répété de prendre rdvz avec un confrère.
Sur le coup j'étais trop fatiguée pour l'envisager. Maintenant au bout de trois semaines de traitement j'envisage de faire la démarche la semaine prochaine.
J'arrive à tenir le coup le matin mais à partir du midi je n'en peux plus. Le moral est à zéro, plus d'énergie et de volonté, l'angoisse monte. Je m'allonge deux heures dont une heure à dormir.
Je ne sais plus qui a écrit que les émotions déclenchent des crises. Mardi je m'en suis voulue. J'ai appris une bonne nouvelle et j'en ai fait une crise d'angoisse pff n'importe quoi

Je me suis bien retrouvée en ce site: http://www.info-depression.fr/


bonne ou mauvaise... peu importe. Tout "bouleversement" qui touche à l'émotion peut déclencher une crise. On apprend à apprivoiser tout ça avec le temps clin d'oeil . Ce qui me fait dire que je ne dois pas être dans la dépression mais plutôt dans la fatigue liée au stress permanent... mais chez moi, tout peut être facteur de stress parce que je suis une hyper émotive.
Donc ne panique pas Jogadel... tu vas y arriver (Géraldine clin d'oeil ). ON finis toujours pas comprendre comment arrivent les crises, comment elles évoluent et comment on peut arriver à les dompter ! Avant ça... il faut s'autoriser à dire : "je suis fatiguée là... il faut que je lève le pied..." et ça, c'est le plus difficile je trouve (enfin, en ce qui me concerne.... j'ai énormément de mal à lâcher prise honte ).
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
SPQR
Naqueçaàfaire
Naqueçaàfaire


Inscrit le: 29 Déc 2007
Messages: 13021
Localisation: paris

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 12:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mamienouche a écrit:
jogadel a écrit:
Oui j'ai toujours pensé que j'avais plus un caractère à faire un burn out qu'une dépression. Après je n'ai pas encore le diagnostique officiel car je n'ai pas encore trouvée l’énergie de me chercher mon propre psy.
En fait D avait un rdvz avec son pédopsychiatre et là quand le moment de partager en famille est venu j'ai aligné deux phrases et j'ai complètement craqué, en pleurs. Nous avons un peu parlé de la situation et de moi. C'est lui qui a parlé de dépression et m'a mis sous AD et qui m'a répété et re-répété de prendre rdvz avec un confrère.
Sur le coup j'étais trop fatiguée pour l'envisager. Maintenant au bout de trois semaines de traitement j'envisage de faire la démarche la semaine prochaine.
J'arrive à tenir le coup le matin mais à partir du midi je n'en peux plus. Le moral est à zéro, plus d'énergie et de volonté, l'angoisse monte. Je m'allonge deux heures dont une heure à dormir.
Je ne sais plus qui a écrit que les émotions déclenchent des crises. Mardi je m'en suis voulue. J'ai appris une bonne nouvelle et j'en ai fait une crise d'angoisse pff n'importe quoi

Je me suis bien retrouvée en ce site: http://www.info-depression.fr/


bonne ou mauvaise... peu importe. Tout "bouleversement" qui touche à l'émotion peut déclencher une crise. On apprend à apprivoiser tout ça avec le temps clin d'oeil . Ce qui me fait dire que je ne dois pas être dans la dépression mais plutôt dans la fatigue liée au stress permanent... mais chez moi, tout peut être facteur de stress parce que je suis une hyper émotive.
Donc ne panique pas Jogadel... tu vas y arriver (Géraldine clin d'oeil ). ON finis toujours pas comprendre comment arrivent les crises, comment elles évoluent et comment on peut arriver à les dompter ! Avant ça... il faut s'autoriser à dire : "je suis fatiguée là... il faut que je lève le pied..." et ça, c'est le plus difficile je trouve (enfin, en ce qui me concerne.... j'ai énormément de mal à lâcher prise honte ).


Oui, j'allais justement intervenir à mon tour ; je traverse aussi une période difficile depuis 9 mois et je ne m'y attendais tellement pas, tout a toujours été si parfaitement dans ma vie, que je me le suis pris violemment dans la tête : ça ne pouvait pas m'arriver à moi, impossible... J'ai même au début tout mis sur le compte de la maladie que je venais de déclencher (problèmes d'oreille interne : vertiges, acouphènes, perte d'audition) en pensant que les crises d'angoisse permanentes que je subissais étaient la simple conséquence mécanique de celle-ci ; et progressivement, j'ai accepté l'idée (ça a été difficile pour moi qui ai toujours été perçue et me suis perçue comme un roc !) que c'était le contraire, que j'avais décompensé violemment cette spasmophilie très profondément refoulée (trouble anxieux généralisé + attaques de panique) et que Ménière n'était finalement qu'un symptôme supplémentaire de celle-ci.
J'en ai eu confirmation en creusant dans ma famille et découvrant que ma mère et sa propre mère avaient eu des troubles du comportement très forts liés à l'angoisse (sans jamais nous en parler à nous enfants... = tabou) et, pendant plusieurs années, avaient aussi été concernées par des pbs d'oreille interne (moins pénibles que les miens mais bon, ça se pose là quand même...).
J'avance beaucoup en ce moment, et ça va beaucoup mieux depuis que j'ai repris les choses sous le bon angle, c'est-à-dire en m'attaquant à la racine du mal, cette angoisse atavique, primitive que j'avais enfouie tellement profondément que j'étais plutôt du genre à ne ressentir aucune émotion, à être dans l'excès de confiance en moi (je ne savais même pas ce qu'était une boule dans le ventre avant un concours ou une audition...)... J'apprends à accepter ces émotions nouvelles en essayant de ne lutter que contre ce qu'elles ont de pathologique et d'invalidant mais en conservant ce qui, en moi, est de l'ordre de la sonnette d'alarme et tente, j'en suis persuadée, de me préserver d'un pétage de plombs bien plus méchant encore...
Il y a des hauts, des bas, mais les crises (d'angoisse ET de vertiges !) sont moins fréquentes, moins longues et moins violentes au fil des mois (même si les rechutes sont très pénibles...) ; je continue à vivre "normalement" (ça aide énormément, mes élèves n'imaginent pas à quel point ils ont pu m'aider, c'est en cours que, paradoxalement, je me sens le plus "moi-même", au top, comme avant, alors que je peux être en mode crise de tétanie 2 minutes avant d'entrer en classe...) mais j'ai appris à lever le pied, à demander de l'aide, à accepter la vulnérabilité comme une force plutôt que comme une chose honteuse et franchement, j'en arrive presque à me dire que je n'en sortirai peut-être pas plus forte mais plus résiliente et surtout meilleure humainement...
J'en ai beaucoup parlé à mes enfants pour ma part car cette part d'hérédité m'inquiète bien sûr (et l'un de mes filles est suivie pour des TOC, trouble qui appartient à la grande famille de l'anxiété...), et mon mari et mes amis ont été mes meilleurs soutiens. Par contre, j'ai évité les médicaments (soutenue en cela par mon ORL qui m'a largement encouragée à aller vers les médecines douces et m'a répété mille fois que je n'étais pas dépressive mais angoissée, ce qui est une grand constante chez ses patients atteints de pbs de l'oreille interne), je suis passée par la sophrologie et les TCC, la méditation/prière, la discussion/analyse, le sport et un petit verre le soir...

Comme Maminouche (qui m'a beaucoup aidée aussi, ça fait tellement de bien d'en parler à des gens qui sont passés par là !), il me semble que ce que tu décris ressemble beaucoup plus à un trouble anxieux qu'à de la dépression d'où l'importance du bon diagnostic... Et comme elle, j'ai envie de te dire que tu vas apprendre à apprivoiser la bête, ça prend un peu de temps mais c'est tellement constructif au final ! J'ajoute que je suis étonnée de voir que nous sommes si nombreuses à être concernées... très étonné(e)
_________________
Dgé et sa tribu (fille 2002, fille 2003, fille 2005, garçon 2007, fille 2008, garçon 2011)
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
nanon
Déesse du forum !
Déesse du forum !


Inscrit le: 23 Jan 2007
Messages: 8796
Localisation: ardennes belges

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 12:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai récemment essayé les constellations familiales.
J'ai pu pointer des dysfonctionnements familiaux et des choses que je portais et qui ne m'appartenaient pas.
J'y retournerai parce que je sais qu'il y a encore des choses à mettre à plat, en plus de celles légitimes et connues qui font mon quotidien difficile et tous ces troubles psychosomatiques.
Je m'en veux d'avoir versé dans les anxiolytiques, d'autant que le verre le soir s'y rajoute aussi. pff n'importe quoi
Les acouphènes, les crises de vertiges, les attaques de panique, le stress permanent, le manque d'énergie, de patience c'est aussi à intensité variable ma vie depuis 3 ans.
Je suis, de plus, devenue légèrement hypocondriaque.
_________________
Appelez-moi Blanche-Neige!
Natha maman comblée de Thomas, Gaston, Paulin, Gabin, Merlin, Nestor, heart, Joseph et Azélie.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
LAB
Naqueçaàfaire
Naqueçaàfaire


Inscrit le: 10 Mar 2006
Messages: 14392
Localisation: dans la boucle

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 1:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les troubles dépressifs sont aussi présents dans la famille de mon mari, ça m'inquiète pour mes garçons.
SPQR ta famille a de la chance car tu prends réellement en main le problème. Je n'ai pas pu su? faire en sorte que mon mari prenne en compte ce que je remarquais chez lui.
_________________
"La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'experience trompeuse, le jugement difficile." Hippocrate
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
adromaca
Jarrêtequandjeveux
Jarrêtequandjeveux


Inscrit le: 22 Déc 2003
Messages: 22292
Localisation: au 4ème à Toulouse

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 1:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

LAB a écrit:
Les troubles dépressifs sont aussi présents dans la famille de mon mari, ça m'inquiète pour mes garçons.
SPQR ta famille a de la chance car tu prends réellement en main le problème. Je n'ai pas pu su? faire en sorte que mon mari prenne en compte ce que je remarquais chez lui.



lab on ne peut pas obliger une personne à se soigner, prendre en compte ce qu'on lui dit et parfois plus on est proche et moins on est écouté ...

sinon oui poser une diagnostique, mais parfois les médicaments aident aussi à le poser de façon plus juste et de faire la part des choses entre angoisses, stress fatigue et déprime ou dépression et autres ...

les douleurs n'aident pas non plus, souffrir au quotidien, lever le pied et devoir encore et encore diminuer les activités pour raisons de santé, ça n'aide pas à "positiver" enfin je trouve sourit ou pas en non stop
on se dit, ok j'arrête ça ... puis ensuite faut le redire, pour autre chose et au bout d'un moment le moral ne suit plus ...

ici j'ai quelques crises d' angoisses mais bien moins qu'avant sourit heureusement mais je suis toujours en dépression pour les angoisses la sophrologie n'a rien aidé par contre l'acupuncture et la méditation oui sourit
et au quotidien je le ressens

dommage que tout ceci coûte cher parce que parfois je continuerais bien certains suivis enfin là je vais avoir un suivi psy au cmp mon dossier a été accepté, il faut juste que je patiente encore 1 mois et demi sourit

courage à vous toutes
_________________
un fils (1995) et 3 filles (1998 ; 2000 et 2001)

séparée depuis 04/2015
sclérose en plaque depuis 01/2005





Quoi que tu fasses de ta vie, les gens te critiqueront toujours ... Alors fais ce que tu veux !
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mirena
Jarrêtequandjeveux
Jarrêtequandjeveux


Inscrit le: 16 Nov 2003
Messages: 21235

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 1:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

nanon a écrit:
J'ai récemment essayé les constellations familiales.
J'ai pu pointer des dysfonctionnements familiaux et des choses que je portais et qui ne m'appartenaient pas.
J'y retournerai parce que je sais qu'il y a encore des choses à mettre à plat, en plus de celles légitimes et connues qui font mon quotidien difficile et tous ces troubles psychosomatiques.
Je m'en veux d'avoir versé dans les anxiolytiques, d'autant que le verre le soir s'y rajoute aussi. pff n'importe quoi
Les acouphènes, les crises de vertiges, les attaques de panique, le stress permanent, le manque d'énergie, de patience c'est aussi à intensité variable ma vie depuis 3 ans.
Je suis, de plus, devenue légèrement hypocondriaque.


C'est clair qu'il y a des casseroles lourdes a trainer.

Sofie m'avait conseillé un bouquin "secrets de famille" de Serge Tisseron en rapport avec le passé difficile de mon mari . C'est édifiant de voir que les non dits se transforme en psychose au bout de quelques générations d'où l'importance de consulter pour tout poser même si c'est plus facile a dire qu'a faire.
_________________
Crée une vie a l'intérieur de laquelle tu te sens bien, pas une vie qui parait bien de l'extérieur....
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
nananne
Naqueçaàfaire
Naqueçaàfaire


Inscrit le: 20 Jan 2005
Messages: 14708
Localisation: dans le vert

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 2:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

LAB a écrit:
Les troubles dépressifs sont aussi présents dans la famille de mon mari, ça m'inquiète pour mes garçons.
SPQR ta famille a de la chance car tu prends réellement en main le problème. Je n'ai pas pu su? faire en sorte que mon mari prenne en compte ce que je remarquais chez lui.

LAb c'est très difficile. Par deux fois j'ai vu que mon mari n'allait pas bien avant qu'il ne l'accepte/admette. La première fois je n'avais "que" 6 mois d'avance mais il est tombé très vite et très bas. La seconde je l'ai vu s'enfoncer pendant 3 ans. Malgré son passé dépressif il n'a rien voulu entendre et ce n'est qu'une fois qu'il se soit endormi sur l'autoroute qu'il est enfin allé consulter. On a eu de la chance, le marquage au sol, fait pour, l'a réveillé sinon je pourrais parler de la difficulté du deuil et des regrets de ne pas avoir été écouté.
La dépression est aussi très présent dans la famille de mon mari : son père, son frère (l'autre est auto-destructeur). Je me suis fait énormément de soucis pour mon fils qui a arrêté de rire et de sourire pendant plus d'un an vers 6 ans. Actuellement mon fils a l'air heureux de vivre mais vous savez que tout n'est pas simple avec lui non plus.
_________________
Entre le faible et le fort, c'est la liberté qui opprime et c'est la loi qui protège (Lacordaire)
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
patoune
Légende d'argent
Légende d'argent


Inscrit le: 11 Jan 2004
Messages: 1592
Localisation: paris

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 3:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

je n'ai pas répondu à ta question pour moi c'est une maladie comme n'importe quelle maladie mais qui n'est pas facile à comprendre ni pour les autres ni pour la famille. Quand je suis avec mon voisin/ami je fais avec ses humeurs changeante quand s'était le cas je ne fuis pas sourit
_________________
patoune maman de vickie 23 ans, joanne 19 ans, alison 17 ans et lucas 9 ans
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mamienouche
Naqueçaàfaire
Naqueçaàfaire


Inscrit le: 18 Nov 2008
Messages: 13157

MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2018 3:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

SPQR a écrit:
Mamienouche a écrit:
jogadel a écrit:
Oui j'ai toujours pensé que j'avais plus un caractère à faire un burn out qu'une dépression. Après je n'ai pas encore le diagnostique officiel car je n'ai pas encore trouvée l’énergie de me chercher mon propre psy.
En fait D avait un rdvz avec son pédopsychiatre et là quand le moment de partager en famille est venu j'ai aligné deux phrases et j'ai complètement craqué, en pleurs. Nous avons un peu parlé de la situation et de moi. C'est lui qui a parlé de dépression et m'a mis sous AD et qui m'a répété et re-répété de prendre rdvz avec un confrère.
Sur le coup j'étais trop fatiguée pour l'envisager. Maintenant au bout de trois semaines de traitement j'envisage de faire la démarche la semaine prochaine.
J'arrive à tenir le coup le matin mais à partir du midi je n'en peux plus. Le moral est à zéro, plus d'énergie et de volonté, l'angoisse monte. Je m'allonge deux heures dont une heure à dormir.
Je ne sais plus qui a écrit que les émotions déclenchent des crises. Mardi je m'en suis voulue. J'ai appris une bonne nouvelle et j'en ai fait une crise d'angoisse pff n'importe quoi

Je me suis bien retrouvée en ce site: http://www.info-depression.fr/


bonne ou mauvaise... peu importe. Tout "bouleversement" qui touche à l'émotion peut déclencher une crise. On apprend à apprivoiser tout ça avec le temps clin d'oeil . Ce qui me fait dire que je ne dois pas être dans la dépression mais plutôt dans la fatigue liée au stress permanent... mais chez moi, tout peut être facteur de stress parce que je suis une hyper émotive.
Donc ne panique pas Jogadel... tu vas y arriver (Géraldine clin d'oeil ). ON finis toujours pas comprendre comment arrivent les crises, comment elles évoluent et comment on peut arriver à les dompter ! Avant ça... il faut s'autoriser à dire : "je suis fatiguée là... il faut que je lève le pied..." et ça, c'est le plus difficile je trouve (enfin, en ce qui me concerne.... j'ai énormément de mal à lâcher prise honte ).


Oui, j'allais justement intervenir à mon tour ; je traverse aussi une période difficile depuis 9 mois et je ne m'y attendais tellement pas, tout a toujours été si parfaitement dans ma vie, que je me le suis pris violemment dans la tête : ça ne pouvait pas m'arriver à moi, impossible... J'ai même au début tout mis sur le compte de la maladie que je venais de déclencher (problèmes d'oreille interne : vertiges, acouphènes, perte d'audition) en pensant que les crises d'angoisse permanentes que je subissais étaient la simple conséquence mécanique de celle-ci ; et progressivement, j'ai accepté l'idée (ça a été difficile pour moi qui ai toujours été perçue et me suis perçue comme un roc !) que c'était le contraire, que j'avais décompensé violemment cette spasmophilie très profondément refoulée (trouble anxieux généralisé + attaques de panique) et que Ménière n'était finalement qu'un symptôme supplémentaire de celle-ci.
J'en ai eu confirmation en creusant dans ma famille et découvrant que ma mère et sa propre mère avaient eu des troubles du comportement très forts liés à l'angoisse (sans jamais nous en parler à nous enfants... = tabou) et, pendant plusieurs années, avaient aussi été concernées par des pbs d'oreille interne (moins pénibles que les miens mais bon, ça se pose là quand même...).
J'avance beaucoup en ce moment, et ça va beaucoup mieux depuis que j'ai repris les choses sous le bon angle, c'est-à-dire en m'attaquant à la racine du mal, cette angoisse atavique, primitive que j'avais enfouie tellement profondément que j'étais plutôt du genre à ne ressentir aucune émotion, à être dans l'excès de confiance en moi (je ne savais même pas ce qu'était une boule dans le ventre avant un concours ou une audition...)... J'apprends à accepter ces émotions nouvelles en essayant de ne lutter que contre ce qu'elles ont de pathologique et d'invalidant mais en conservant ce qui, en moi, est de l'ordre de la sonnette d'alarme et tente, j'en suis persuadée, de me préserver d'un pétage de plombs bien plus méchant encore...
Il y a des hauts, des bas, mais les crises (d'angoisse ET de vertiges !) sont moins fréquentes, moins longues et moins violentes au fil des mois (même si les rechutes sont très pénibles...) ; je continue à vivre "normalement" (ça aide énormément, mes élèves n'imaginent pas à quel point ils ont pu m'aider, c'est en cours que, paradoxalement, je me sens le plus "moi-même", au top, comme avant, alors que je peux être en mode crise de tétanie 2 minutes avant d'entrer en classe...) mais j'ai appris à lever le pied, à demander de l'aide, à accepter la vulnérabilité comme une force plutôt que comme une chose honteuse et franchement, j'en arrive presque à me dire que je n'en sortirai peut-être pas plus forte mais plus résiliente et surtout meilleure humainement...
J'en ai beaucoup parlé à mes enfants pour ma part car cette part d'hérédité m'inquiète bien sûr (et l'un de mes filles est suivie pour des TOC, trouble qui appartient à la grande famille de l'anxiété...), et mon mari et mes amis ont été mes meilleurs soutiens. Par contre, j'ai évité les médicaments (soutenue en cela par mon ORL qui m'a largement encouragée à aller vers les médecines douces et m'a répété mille fois que je n'étais pas dépressive mais angoissée, ce qui est une grand constante chez ses patients atteints de pbs de l'oreille interne), je suis passée par la sophrologie et les TCC, la méditation/prière, la discussion/analyse, le sport et un petit verre le soir...

Comme Maminouche (qui m'a beaucoup aidée aussi, ça fait tellement de bien d'en parler à des gens qui sont passés par là !), il me semble que ce que tu décris ressemble beaucoup plus à un trouble anxieux qu'à de la dépression d'où l'importance du bon diagnostic... Et comme elle, j'ai envie de te dire que tu vas apprendre à apprivoiser la bête, ça prend un peu de temps mais c'est tellement constructif au final ! J'ajoute que je suis étonnée de voir que nous sommes si nombreuses à être concernées... très étonné(e)

mais en même temps... nous sommes quand même atypiques dans nos compositions familiales. Ce que je veux dire c'est que nous compensons forcément quelque chose à avoir autant d'enfants (pour moi, c'est plus que certain : construire une famille "normale" et de fait remplir la mienne et briser des schémas familiaux très toxiques et très malsains). Oui mais voilà... c'est pas une sinécure grimace
En fait Géraldine a raison : c'est constructif parce que tu apprends de toi des trucs insoupçonnés très étonné(e) !
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
  | Voir le sujet précédent | Voir le sujet suivant | Version imprimable  
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet  toutes les discussions Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante
Page 2 sur 4

Maximômes topic RSS feed 


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com

Anti Bot Question MOD - phpBB MOD against Spam Bots
Inscriptions bloqués / messages: 99207 / 0