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Maximômes Le forum des familles nombreuses !
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supermôman Déesse du forum !


Inscrit le: 19 Juil 2005 Messages: 7844 Localisation: en Suisse
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:02 am Sujet du message: cododo |
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Je pratique pour la première fois clairement le cododo avec Lénaïc.
C'est à dire que je le couche dans son lit le soir, mais au premier réveil il vient dans notre lit et n'en bouge plus jusqu'au matin.
Il a l'air d'aimer ça. Moi aussi j'aime bien
Mon mari beaucoup moins
Il a peur que Lénaïc s'étouffe dans le duvet, ou contre nous, ou que nous "l'écrasions" en dormant
Y'a vraiment des risques ? _________________ 6 poussins dans le nid |
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Zoliju Légende d'or

Inscrit le: 08 Juil 2006 Messages: 3067
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:04 am Sujet du message: |
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Les trois miens sont toujours vivants  _________________ Lyne maman de 3 fripouilles
:miss:  |
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TICYA DemainJarreteOuPas


Inscrit le: 22 Sep 2006 Messages: 41423 Localisation: Si près du paradis
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:05 am Sujet du message: |
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Le peu de fois où Achille dort avec nous, j'adore ça sentir son petit corps, son souffle paisible mais mon mari, comme le tien, apprécie beaucoup moins
En ce qui concerne les risques, des études ont été menées tendant à prouver une hausse du risque de mort subite du nourrisson. Je n'en sais pas plus. _________________ Maman de Titouan (21.02.1999), Cyprien (03.09.02), Achille (20.12.05) et Ferdinand (26.05.09), 1 chienne, 1 chat, 2 chattes et des projets pour 10 vies...
Be in love with your life every minute of it. Jack Kerouac |
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lorence Naqueçaàfaire

Inscrit le: 17 Avr 2006 Messages: 10925
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:24 am Sujet du message: |
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Mon mari aussi avait tendance à se faire du souci, à craindre qu'on l'écrase, mais aimait bien pourtant. Quant aux études dont tu parles Tycia, j'ai l'impression d'avoir vu ça, mais aussi le contraire, alors je ne saurais quoi en penser.
Moi je me rends compte que lorsque le bébé est dans mes bras, je dors sans bouger . |
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lémotu Déesse du forum !


Inscrit le: 10 Nov 2004 Messages: 9678 Localisation: Dans mon arbre...
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:24 am Sujet du message: |
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Les miens sont tous vivants et en forme!!! |
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Anonyme Légende d'argent

Inscrit le: 29 Mai 2006 Messages: 1202
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:25 am Sujet du message: |
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Je n'ai jamais pratiqué le cododo. Moi je mettais le coufin à côté de mon lit et je laissais pendre ma main pour tenir celle du bébé ou tout simplement pour qu'il sente ma présence. J'ai gardé parfois le bébé près de moi pour une sieste par exemple, mais toute une nuit, non, je ne peux pas. Je n'arrive pas à dormir parce que j'ai peur de lui mettre le duvet sur la tête ou que mon mari l'écrase en se retournant.
J'avais lu qu'il y avait quand même des risques d'étouffements ou d'écrasement, mais je n'en sais pas plus. Alors base-toi peut-être sur les dires de celles qui ont pratiqué.
Au fait, je voulais te demandé, tu es allée faire "le chemin des crèches" à Bassecourt? Je l'avais loupé il y a 2 ans et on voulait une fois y aller en famille. C'est bien? |
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cirenh Invité
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:27 am Sujet du message: |
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moi je mettais mes bouchons de mon coté car effectivement mon homme m'ecrase deja moi la nuit alors un bébé !!!! |
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supermôman Déesse du forum !


Inscrit le: 19 Juil 2005 Messages: 7844 Localisation: en Suisse
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:29 am Sujet du message: |
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Craquinette La route des crèches j'y passe très souvent en voiture quand je descend faire des courses. C'est très beaux, illuminé et tout. Le soir et le week-end y'a même des stands qui vendent des gauffres et des vins chaud. Et certains jours y'a un carrousel ancien gratuit pour les enfants...
Le seul point négatif c'est que tout est le long de la route, donc un peu pénible avec des petits enfants...
Je te met un lien
http://www.bassecourt.ch/ _________________ 6 poussins dans le nid |
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Bénédicte BZH Jarrêtequandjeveux


Inscrit le: 28 Juin 2003 Messages: 26870 Localisation: de l'autre côté du miroir...
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:34 am Sujet du message: |
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Les risques ne sont jamais nuls pour être honnête.......mais moi je faisais et ferai pareil......bon sauf que pour Katell je la prenais au 2ème réveil de la nuit et que je la recouchais ds le berceau un peu avant l'heure de notre lever......
Moi ce qui m'inquiète le plus c'est la chute alors c'est uniquement entre le papa et moi.......sauf si j'avais l'impression que ce sein là ne pouvais vraiment plus rien fournir, j'approchait alors le berceau pour qu'il fasse barrière mais j'étais moins rassurée......mon mari????? apparemment ça ne le perturbe pas le moins du monde........ _________________ 如果年轻人有经验,老年人有精力,那该多好 呀! |
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Anonyme Légende d'argent

Inscrit le: 29 Mai 2006 Messages: 1202
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:37 am Sujet du message: |
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supermôman a écrit: |
Craquinette La route des crèches j'y passe très souvent en voiture quand je descend faire des courses. C'est très beaux, illuminé et tout. Le soir et le week-end y'a même des stands qui vendent des gauffres et des vins chaud. Et certains jours y'a un carrousel ancien gratuit pour les enfants...
Le seul point négatif c'est que tout est le long de la route, donc un peu pénible avec des petits enfants...
Je te met un lien
http://www.bassecourt.ch/ |
Chouette! Merci Nadia  |
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Be@ Déesse du forum !


Inscrit le: 22 Juin 2006 Messages: 6420 Localisation: - Touraine -
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 10:38 am Sujet du message: |
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desolée...c'est long, mais tres instructif !!!!!!
Pratiques concernant le sommeil aux USA et au Japon
Les auteurs ont évalué les relations entre le sommeil partagé et les problèmes de sommeil dans 2 cultures très différentes (les USA et le Japon), mais possédant un niveau socio-économique similaire. Ils ont pour ce faire interrogé les parents d’enfants âgés de 6 à 48 mois (56 enfants japonais et 61 enfants américains de race blanche), en bonne santé, et qui avaient été ou étaient encore allaités. Tous ces parents appartenaient à un milieu socio-économique moyen.
Les enfants japonais dormaient beaucoup plus souvent avec leurs parents que les enfants américains (59% contre 15%). Tous les enfants japonais qui dormaient dans le lit de leurs parents y passaient toute la nuit, alors que 89% des enfants américains qui dormaient dans le lit de leurs parents n’y passaient qu’une partie de la nuit. Presque tous les enfants japonais s’endormaient contre le corps d’un adulte ; dans 23% des familles japonaises, la mère dormait avec l’enfant et le père dormait ailleurs. Les enfants américains qui dormaient avec leurs parents avaient plus de problèmes d’endormissement et de réveils nocturnes que les enfants américains dormant seuls et que les enfants japonais dormant avec leurs parents ; chez ces derniers, la fréquence des réveils nocturnes était la même que celle constatée chez les enfants américains dormant seuls.
Les croyances concernant le sommeil des enfants sont très différentes dans les 2 pays. Aux USA, on considère que l’enfant doit devenir indépendant le plus rapidement possible, alors qu’au Japon il est considéré comme ayant besoin d’établir des relations d’interdépendances avec les autres, particulièrement avec ses parents. Au Japon, le fait que l’enfant dorme avec
ses parents est appelé « kawa », ce qui signifie « rivière entre les berges » ; cette évocation de l’enfant dormant entre 2 adultes qui le protègent est très positive. Au contraire, le fait que l’enfant dorme avec ses parents est vécu négativement par la plupart des parents américains. Alors qu’aux USA une femme est au moins autant épouse que mère, elle est mère avant d’être épouse au Japon, le lien mère-enfant passant avant le lien conjugal.
Les différences de conceptions du maternage et du sommeil de l’enfant constatées entre le Japon et les USA semble être avant tout culturelles. L’expérience des familles japonaises démontre que le fait que l’enfant dorme dans le lit des parents n’est pas en soi la cause des problèmes d’endormissement et de réveils nocturnes constatées chez les jeunes enfants. Le fait que l’enfant dorme avec ses parents a été la norme tout au long de l’histoire de l’humanité, et le reste encore dans de nombreuses cultures. L’idée typiquement occidentale qu’il est nécessaire d’obtenir de l’enfant qu’il dorme le plus jeune possible seul dans une pièce séparée pourrait expliquer, tout au moins en partie, la fréquence des « troubles du sommeil » dont se plaignent les parents de ces pays, cette exigence étant inadaptée aux capacités d’adaptation de l’enfant.
"Il fait ses nuits ?"
Le sommeil normal du bébé et du jeune enfant Claude Didierjean-Jouveau
Le discours dominant sur le sommeil des bébés
Tout le monde s'attend qu'à tel âge (3 semaines ? 3 mois ?), les bébés "fassent leurs nuits", c'est-à-dire dorment un certain nombre d'heures (6 heures ? 8 heures ? 10 heures ?) sans se réveiller et surtout sang réveiller leurs parents. On s'attend également à ce qu'ils s'endorment tout seuls sans faire d'histoires. La plupart des livres et des articles de magazines sur le sujet vont dans le même sens. Je pense par exemple au livre de Marie Thirion et Marie-Josèphe Challamel, Le sommeil, le rêve et l'enfant (Albin Michel), où il est dit notamment qu'au-delà de 8 semaines et un poids de 5 kilos, les bébés ont des réserves énergétiques suffisantes pour "tenir" toute la nuit sans manger. S'ils continuent à se réveiller et à réclamer, c'est qu'ils sont "en train de faire fausse route dans leur organisation cérébrale de sommeil" (ça, c'est parfait pour faire peur aux parents) et ont "besoin d'un petit coup de main 'éducatif' sans trop tarder" (le coup de main consistant en : supprimer les repas d'endormissement, éviter d'aider le bébé à s'endormir, arriver à supprimer les repas de nuit). (Je signale à ce sujet que d’après Kathleen Auerbach, spécialiste bien connue de l’allaitement, à 8 semaines les bébés prennent environ 30% de leur ration alimentaire entre minuit et 8 heures du matin…) En un mot, comme le dit aussi Ferber (voir Allaiter aujourd'hui no 34, pp. 14-15) et tant d'autres, il faut apprendre aux bébés à dormir. Et si l'on ne commence pas cet apprentissage très tôt, on risque de louper le coche : "C'est dans cette période de 3 à 6 mois (…) que le bébé apprendra le plus facilement à dormir seul, dans son lit, sans ses parents. Au-delà, l'apprentissage (je dirais plutôt : le dressage) serait plus problématique" (Thirion/Challamel). Je pense que ce livre est particulièrement pernicieux, car le nom de Marie Thirion attire beaucoup de femmes qui ont lu et apprécié son livre sur l'allaitement, et ont alors tendance à lui faire confiance sur les autres sujets.
Aux États-Unis, les fanas de l'apprentissage du sommeil sont particulièrement virulents. Je pense notamment au programme Babywise du couple Ezzo, qui est contre l'allaitement à la demande et préconise de ne pas répondre aux demandes du bébé (là aussi, tétées nocturnes éliminées à 8 semaines). Si l'on ne suit pas ce programme, on rend un très mauvais service à son enfant, qui deviendra obligatoirement un adolescent rebelle, délinquant et drogué. Une citation des Ezzo, pour vous donner une petite idée : "Dieu merci, Dieu le Père n'est pas intervenu quand son Fils s'est plaint sur la croix".
Les recherches sur le sommeil
Il s'agit d'études électrophysiologiques et d'enregistrements vidéo faits jusqu'à maintenant en laboratoire. La miniaturisation des appareils va permettre que les enregistrements se fassent à domicile, donc dans des conditions beaucoup plus naturelles. A l'exception des études américaines citées plus loin, le sommeil étudié est un sommeil solitaire, ce qui oblige à relativiser les résultats. En effet, comme on le sait, le sommeil solitaire est très différent du sommeil partagé.
Quelques données en vrac :
- A la naissance, les cycles de sommeil sont beaucoup plus courts que chez l'adulte : 50 mn contre 90 mn ; les cycles vont peu à peu s'allonger jusqu'à l'adolescence.
-En phase de sommeil paradoxal (= "sommeil agité" chez les nouveau-nés), le réveil est difficile chez l'adulte, facile chez l'enfant.
- Avant 3 mois, il n'y a pas d'organisation circadienne (= sur 24 heures) après 3 mois, l'influence circadienne augmente, les périodes de sommeil stable s'allongent pendant la nuit, le "sommeil agité" diminue dans la journée ; mais l'organisation circadienne n'est pas terminée avant 2 ans.
-La proportion d'enfants qui recommencent à se réveiller la nuit augmente après 9 mois, pour être à son maximum dans la deuxième année ; à 3 ans, 20 à 35% des enfants se réveillent encore la nuit et cela diminue jusqu'à 5 ans (Dr Hélène Nédelcoux, Métiers de la petite enfance, décembre 1995). Chiffres différents dans un article paru dans Que Choisir en janvier 1991 : d'après le Dr Jalin (consultation de troubles du sommeil à l'hôpital St-Vincent de Paul), "entre 2 et 3 ans, 60% des enfants se réveillent au moins une fois par nuit, mais seuls 5% ont un vrai trouble du sommeil".
- Dans une étude finlandaise citée dans Allaiter aujourd'hui no 10, portant sur 270 bébés âgés de 0 à 12 mois, de 3 à 5 mois, près des 3/4 se réveillent une ou deux fois la nuit ; de 6 à 8 mois, les 2/3 ; de 9 à 12 mois, 47%.
-L'intolérance aux protéines de lait de vache peut causer des réveils plus nombreux que la moyenne : dans une étude portant sur 15 enfants âgés de 7 semaines à 27 mois, qui avaient des difficultés d'endormissement et de fréquents éveils bruyants (de 3 à 10 fois par nuit), un régime excluant les produits laitiers a entraîné la disparition des problèmes en deux à trois semaines ; si les produits laitiers étaient réintroduits, même en faible quantité, les troubles réapparaissaient aussitôt (Publication documents Scientifiques Guigoz n° 120, 1986).
Les études sur le sommeil partagé
McKenna et son équipe, de l'Irvine School of Médecine, à l'Université de Californie, ont étudié dans leur laboratoire le sommeil de bébés donnant avec leur mère dans le même lit (Co sleeping) ou dormant dans une pièce séparée (solitary infant sleeping). Ils concluent que le sommeil est très différent dans les deux cas. Voici ce qu'on observe en cas de co-sleeping il y a plus de sommeil léger (phases 1 et 2) ; il y a plus de réveils, et de réveils simultanés mère/enfant (synchonisation des stades de sommeil) ;
il y a augmentation de la fréquence (3 fois plus) et de la durée des tétées (on retrouve ici la composition du lait de femme, "léger" si on le compare à celui d'autres mammifères - par exemple celui des biches) ;
la position de l'enfant est toujours ou dorsale ou - surtout - latérale : le bébé passe 72 à 99% de son temps de sommeil en face à face avec la mère (comme le dit McKenna, pas facile de téter quand on est sur le ventre !) ;
il y a beaucoup de contacts physiques mère/enfant, même s'il y a assez de place dans le lit pour pouvoir éviter le contact : 28 à 99% du temps de sommeil se passe "en contact", contre 2 à 14% en cas de sommeil solitaire (quand la mère se lève et va voir le bébé) ;
il y a quatre fois plus d"'inspections" maternelles (6 à 10 fois par nuit) ce sont toutes les fois où la mère, sans même s'en rendre compte ni se réveiller, vérifie que l'enfant va bien, n'a pas froid ou chaud, remet une couverture ou l'enlève, etc.
Réhabiliter les réveils nocturnes !
McKenna explique cela par l'évolution de l'espèce humaine. On sait que l'apparition de la bipédie a entraîné une modification du bassin et un rétrécissement du canal de la naissance. Dans le même temps, le cerveau de l'homme a beaucoup augmenté de volume. Tout cela a fait que pour pouvoir naître par les voies naturelles, le petit d'homme doit naître prématurément, avant que son cerveau et son crâne n'aient atteint une taille telle que "ça ne passerait pas". Rappelons qu'à la naissance, le cerveau humain n'a que le quart de sa taille adulte (contre 45% chez les chimpanzés, les primates les plus proches de nous). Cette prématurité porte sur tous les organes et systèmes, et notamment sur le cerveau. Pour McKenna, la médecine et la société occidentales modernes considèrent que les bébés sont physiologiquement autonomes à un âge où ils ne le sont sans doute pas encore, et où ils ont besoin d'être "assistés" par la proximité de l'adulte. Il n'est pas question de dire ici que le sommeil solitaire est LA cause de la mort subite du nourrisson, qui est multifactorielle. Il n'empêche que lorsqu'il n'y a pas d'autres facteurs de risque (tabagisme maternel, drogue, alcoolisme, obésité), les endroits où l'on observe les taux de mort subite les plus bas sont ceux où la tradition veut que les enfants dorment avec leurs parents (Japon, Hong-Kong ). Et si l'on revient aux observations faites sur le sommeil partagé, on s'aperçoit qu'il y a là plusieurs facteurs de protection contre la mort subite la position dorsale ou latérale, pratiquementjamais ventrale ; les "inspections" maternelles (on sait notamment que l'hyperthermie est un facteur de risque ; la mère qui est en contact avec son bébé s'aperçoit très vite qu'il a trop chaud, est en sueur ; elle va le découvrir, voire se réveiller complètement pour prendre des mesures) ;
- la position face à face fait que le bébé inhale une partie du C02 exhalé par la mère ; or le C02 est connu pour provoquer une augmentation des mouvements respiratoires chez les mammifères ; donc moins de risque d'apnées se prolongeant dangereusement ;
- le nombre plus grands de réveils est en soi un facteur de protection. En effet, la mort subite traduit une déficience de la capacité à se réveiller. Quand le bébé dort seul, il a plus de sommeil profond (phases 3 et 4), à un âge où ses mécanismes d'éveil ne sont pas encore au point. De même, on sait que les enfants couchés sur le dos se réveillent plus que ceux couchés sur le ventre. Peut-être la position dorsale est-elle plus sûre entre autres parce qu'elle engendre plus de réveils ! Une étude parue dans Pediatri,-s en 1997 a confirmé les observations de McKenna. Sur 35 enfants de 1 1 à 15 semaines, tous allaités, 20 donnaient avec leurs parents depuis la naissance, et 15 dormaient seuls. Chez les premiers, on observait plus de réveils, et plus d'éveils coïncidant avec une période d'éveil de la mère (environ deux fois plus). Là aussi on en
déduisait un risque réduit de mort subite. Une étude anglaise faite par une équipe de l'Université de Durham ("Baby in bed may reduce cot death", NT News, 02/04/9 a abouti aux mêmes résultats. A l'aide de caméras à infrarouges, les auteurs ont filmé pendant la nuit cinq familles donnant avec leur bébé, pendant 80 heures. Ils ont trouvé que la mère et l'enfant avaient des cycles de sommeil synchronises, ainsi que de nombreux contacts pendant la nuit. Les bébés n'avaient pas trop chaud, et couraient moins de risques de suffocation et de mort subite. La mère était couchée face à son enfant pendant 95% de la nuit, et elle touchait l'enfant pendant la majeure partie de ce temps. Le bébé avait un sommeil moins profond que s'il avait dormi seul, et se réveillait plus ou moins régulièrement pour téter. Les chercheurs concluaient en disant que les parents qui prennent l'enfant dans leur lit doivent savoir qu'il se réveillera plus souvent que s'il dort seul dans une autre pièce, surtout s'il dort avec ses deux parents, et que cela est normal.
Conclusion
En règle générale, dans notre société, on fait tout pour diminuer voire supprimer les réveils nocturnes (sommeil solitaire, "apprentissage du sommeil", position ventrale jusqu'il y a peu, sans parier des somnifères auxquels nombre de bébés ont goûté avant 1 an ). Or il semble bien que ces réveils sont, au moins les premiers mois, un mécanisme physiologique normal qui s'explique par le manque de maturation du bébé. Au-delà des premiers mois, le problème est différent : le bébé plus grand peut sans doute supporter sans danger un sommeil séparé, même s'il préfère sans doute continuer à dormir en compagnie. Il faut savoir que contrairement à ce qu'on croit, le dormir séparé n'a pas triomphé partout, même dans notre société. D'après une enquête faite dans les années 80, beaucoup d'enfants dormaient dans la chambre de leurs parents chez les ouvriers et les agriculteurs (62,5% en milieu rural), peu chez les cadres moyens et les commerçants.
Je terminerai par une émission de télévision sur des chimpanzés surdoués, en juin 98. Celui qui les a élevés, Désiré Rech, raconte qu'ils ont partagé pendant près de deux ans son quotidien dans une caravane, "s'allongeant entre lui et sa femme après avoir bu leur biberon et mis leur pyjama". Ce à quoi ont droit les chimpanzés, nos bébés n'y ont-ils pas droit ?!
Puis-je dormir avec mon enfant
Hannah Hulme Hunter, sage-femme – Traduit par Françoise Bardes
Les Dossiers de l’obstétrique – Nov 98
La contradiction entre des prospectus de la fondation pour la prévention de la mort subite du nourrisson d'une part, qui conseillent aux mères de faire dormir le bébé dans son berceau (1) et certains auteurs bien informés d'autre part qui semblent suggérer que dormir avec bébé est la solution de tous les problèmes de parentafité (2), font que, mal à l'aise, au milieu, la sage-femme, désorientée, enlève le bébé endormi du lit de sa mère endormie (3).
Deux tiers des mères du monde dorment avec leur bébé. Partager un même lit est pratiqué par deux tiers des mères du monde. Il n'y a que les sociétés occidentales où le partage du lit n'est plus la norme - et ce n'est vrai que depuis 100 ou 200 ans. En fait, après cinq millions d'années de partage du couchage (4), il semblerait logique que ce soit les opposants au partage qui aient à prouver qu'en effet cela est dangereux. Il est vrai que la plupart des maisons du monde occidental sont confortablement chauffées, que des couvertures synthétiques chaudes et légères sont utilisées couramment. Le père du bébé partage généralement le fit de la mère, l'usage de drogue, alcool ou tabac a évolué. Les habitudes d'ementation du bébé ou ce que l'on attend de son comportement et de son développement sont également différents. Si bien que c'est peut-être prudent de vérifier si le partage du sommeil est toujours compatible avec nos nouveaux modes de vie. Les bébés qui dorment avec leur mères sont allaités plus longtemps.
Dans le passé on craignait le risque d'écraser son enfant, de l'étouffer en dormant. De fait, certains experts continuent à craindre le risque d'étouffement (5). Un pathologiste décrit dans le Lancet (6) le risque encouru par un petit enfant au lit avec des adultes grands, éventuellement agités dans leur sommeil... Pour les mères qui ont dormi avec leur bébé et, heureusement pour quelques chercheurs, parler de risque dans ce contexte frise l'absurdité. Mac Kenna rapporte que, dans ses études au laboratoire, des mères dormant avec leur enfant, celui-ci prenait l'initiative de sa position ou de se repositionner en fonction des mouvements de sa mère (7). D'ailleurs les bébés se positionnent surtout en diagonale sur le côté et face au visage de leur mère. A ce propos il est intéressant de noter que lors du sommeil partagé, les bébés se mettent rarement sur le ventre, une attitude qui est reconnue comme facteur de risque pour la mort subite du nourrisson (MSN) ( . L'approche de Mac Kenna vis a vis du sommeil partagé invite à la réflexion : en tant qu'anthropologiste, il souligne que le sommeil isolé de l'enfant est une expérience culturelle extrêmement récente, dont les conséquences physiologiques ou psychologiques, n'ont jamais été évaluées (9). Ses expériences en laboratoire indiquent que le contact avec le parent endormi favorise des types de sommeil, de respiration ou d'éveil qui sont tout à fait compatibles avec les vulnérabilités si particulières au développement de l'enfant (7). Il ne va pas pourtant jusqu'à affirmer que le partage du sommeil permettrait d'éviter toutes les MSN (affirmation forte de l'Académie de pédiatrie américaine (10).
Allaitement maternel
Mac Kenna montre que dormir avec son enfant favorise l'allaitement maternel. Ses vidéos démontrent que les bébés qui dorment avec leur mère sont nourris deux fois plus souvent et pour des durées supérieures d'un tiers à celle des bébés dormant séparément ( . En conséquence, puisque les tétées nocturnes augmentent le niveau de prolactine donc la production de lait, dormir avec son bébé favorise l'allaitement maternel (1 1). De plus Mac Kenna souligne que l'augmentation du taux quotidien de transfert d'anticorps maternels peut
aider le bébé a se défendre contre des agents infectieux dont certains sont potentiellement fiés aux MSN ( . Alors que le jury chargé de juger si l'allaitement maternel réduit le risque
de MSN est toujours incertain : les données de la Nouvelle Zélande (12) sont en faveur du rôle protecteur de l'allaitement maternel, mais cet effet n'est pas retrouvé dans toutes les populations (13). Il est d'ailleurs intéressant de remarquer qu'à Hong Kong, les chiffres d'allaitement et de MSN sont bas. Mais que l'effectif de mères qui dorment avec leur enfant est élevé (14). L'étude de Hong Kong précise aussi, que pendant l'été les bébés sont à distance de bras de leur mère et sur une surface dure (une sorte d'herbe tissée). Les auteurs font remarquer que cette situation est très différente de celle du bébé occidental qui dort avec sa mère, tout proche d'elle, sur un matelas mou et sous une couette avec un risque de surchauffe ! (13)
L'excès de chaleur
L'excès de chaleur comme élément de risque dans la MSN est un point crucial de l'information du public. Le rapport confidentiel pour l'année 1996 sur la MSN (15), montre que si le rôle du « stress thermique" est moins important que supposé précédemment (peut-être du fait de la meilleure sensibilisation des parents au risque d'un excès de couverture et du risque de couvrir accidentellement la tête du bébé), néanmoins ces études renforcent l'idée que le conseil de mettre le pied de la couverture bordé aux pieds du bébé est important et ce conseil est impossible à suivre quand on dort avec son enfant. Le rôle exact du stress thermique dans l'étiologie de MSN reste en question, bien qu'il semble y avoir des liens forts entre les perturbations de la température corporelle nocturne dans les phases prodromales d'infection mineure, période de stress pendant laquelle un bébé peut souffrir d'une combinaison de circonstances létales... surtout si laissé à dormir seul pour de longues périodes (16). Il est intéressant de remarquer les derniers mots de cette citation. Les chercheurs tels que MacKenna et Mosko qui ont travaihé sur l'observation directe de sommeil en commun, décrivent que même pour de très brèves période d'éveil, les mères caressent la tête de leur enfant ou touchent leur dos ou leur épaule ou leur thorax, gestes qui leur permettrait de percevoir que leur enfant est trop chaud ou froid (4). En d'autres mots, les bébés qui donnent avec leur mère profitent de ce que leur mère surveillent leur environnement et peuvent donc y réagir rapidement.
Dormir avec sa mère qui fume ou boit serait un risque significatif
L'efficacité de cette surveillance maternelle dépend de ses capacités à réagir. Alors que l'alcool n'est pas un risque identifié comme tel de la MSN, une lettre d'un correspondant australien indique que d'après ses propres recherches, la consommation d'alcool la nuit du décès de l'enfant, pourrait être un facteur et mérite approfondissement (17). Le rapport confidentiel mentionne également que partager le lit en cas de consommation d'alcool est un risque (15).
De même dans le cas de mères qui fument (13)(1 . L'étude New Zélandaise indique que le partage du lit augmente le risque de MSN et suggère que ce phénomène est dû à ce que le bébé reçoit des composants non absorbés du tabac dans l'haleine de sa mère, ce qui peut avoir des effets cumulatifs et conduire à l'hypoxie. Par ailleurs, l'augmentation de la consommation de tabac de la mère ou celle du père ne semble pas augmenter significativement le risque de MSN (1 , comme si c'était l'exposition in utero qui affecte négativement le risque de MSN. Cette hypothèse est renforcée par une autre étude qui conclut que les bébés exposés au tabac de leur mère in utero semblent avoir une réaction déficiente à l'hypoxie et peut-être une réponse amoindrie au stress thermique (19). Néanmoins dormir avec sa mère semble chargé du fardeau de la culpabilité. Car comme l'écrit un auteur, il est plus facile d'empêcher une mère de dormir avec son enfant que de l'arrêter de fumer (20).
L'étude New Zélandaise relate des résultats contradictoires sur le partage du sommeil chez les mères non fumeuses. Un risque augmenté a été noté, mais l'auteur souligne que ces résultats doivent être confirmés par des études ultérieures (1 . L'étude confidentielle anglaise ne montre pas de risque significatif associé au partage du sommeil pour les mères non fumeuses (15).
Conclusion
Voici donc une conclusion plutôt décevante. Je pense en toute honnêteté que les sages-femmes ne peuvent pas donner de conseils fermes et universels, dans un sens ou dans l'autre sur le partage du sommeil. En tant que membre d'une profession dont la pratique s'appuie sur des résultats d'expérience, je ne peux ignorer les indications reliant le partage du sommeil des mères fumeuses à une aggravation du risque de MSN (13XI8). De la même façon je ne peux ignorer le bienfait du sommeil partagé vis a vis de l'allaitement ( (11). De plus, en absence de preuves évidentes dans un sens ou dans l'autre, je suis réticente a donner des conseils, sachant que pour une bonne efficacité du sommeil partagé, il y faudrait un désir sincère des mères. Il n'y a pas de raison de faire pression (au risque de culpabiliser les mères) tout au plus une suggestion douce. Nous avons le devoir d'informer les mères au sujet des résultats clairement prouvés concernant la MSN. C'est de notre devoir même si cette information est en contradiction avec nos croyances ou notre expérience.
Mais nous devons aussi être honnêtes au sujet du sommeil partagé, rappelant aux mères qu'il s'agit de facteurs de risques et non de cause de la MSN. Enfin nous devons encourager les mères lorsqu'elles font leur choix, mettant en balance les bénéfices pour l'allaitement résultant du partage du sommeil et les risques potentiels liés a leur style de vie. (je suggère d'utiliser des entretiens non directifs). Puis, lorsque la mère a pris sa décision, nous devons l'accompagner avec enthousiasme et habileté. Nous devons aussi prendre en compte nos responsabilités professionnelles, sociales et politiques. Ce sujet n'est pas isolé et nous devons garder en mémoire les liens entre MSN, ses facteurs de risque et la dégradation des situations socio-économiques (21)(23).
Références
1. Foundation for the Study of Infant Deaths. Questions and answers about cot death. London: FSID 1997.
2. Jackson D. Three in a bed : why you should sleep with your baby London Bloomsbury 1989.
3. Jackson D. Is it sale to sleep with your baby ? LLL GB News, n' 99, May-jun 1997, pp 3 -5.
4. Mosko S, McKenna J, Dickel M and others. Parent-infant co-sleeping : the appropriate context for the study of infant sleep and implications for sudden infant death syndrome (SIDS) research. journal of Behavioral Medicine, vol 16, n'6, 1993, pp 589-610.
5. Hiley C. Bedsharing : an historical perspective. FSID News n'51, Sep 1995, pp 6-7.
6. Rushton DI. Co-sleeping and sudden infant death syndrome. Lancet vol 349 no9O44, 4 Jan 1997, pp 56-57.
7. McKenna jj, Mosko S. Evolution and infant sleep : an expérimental study of infant-parent co-sleeping and its implications for SIDS. Acta Paediatrica, vol 82, suppl 389, june 1993, pp 31-36.
8. McKenna jj, Mosko S, Richard CA. Bedsharing promotes breastfeeding. Pediatrics, vol 100 n'2, part 1, Aug 1997, pp 214219.
9. mckenna ». Ret@g healthy @t sleep. Breastfeeding Abstracts, vol 12, n'3, Feb 1993, pp 27-28.
10. American Academy of Pediatrics. Does bed sharing affect the risk af SIDS ? Pediatrics, vol 100, n'2, part 1, 1997 p 272.
11. Howie PW and others. Fertâity after childbirth : infant feeding patterns basai PRL levels and post-pamm ovulation. @ cal Endocrinology, vol 17, 1922, pp 315322.
12. Mitchell EA, Scragg R, Stewart AW and others. Results irom the first year af the New Zealand cot death study. New Zealand Medical journal, vol 104, n'906, 27 Feb 1991, pp 71-76.
13. Fleming Pj, Blair PS, Bacan C and others. Enviroriment of @ts during sleep and risk af the sudden infant death syndrome : results of 1993 - 5 case-control study for confidentiel inquùy into stillbirths and deaths in infancy. BMJ, vol 313, n'7051, 27 jul 1996, pp 191-195.
14. Nelsan EAS, Chan PH. Child care practices and cot death in Hong Kong. New Zealand Medical journal, vol 109, no 1020, 26 Apr 1996, pp 144-146.
15. Dept of Health. Confidential Enquiry into Stillbirths and Deaths in Infancy (CESDI). 3rd annual report, 1 Jan-31 Dec 1994. London: DoH CESDI, May 1996.
16. Petersen SA, Wailoo MP. Interactions between infant care practices and physiological development in Asian infants. Early Human Development, vol 38, no3, 15 Sep 1994; pp 181-186.
17. Boume Aj, Beal SM, Byard RW. Bed sharing and sudden infant death syndrome BMI, vol 308, no6927, 19 Feb 1994, pp 537-538.
18. Scragg R, Mitchell EA, Taylar Bj and others. Bed sharing smoking and alcohol in the sudden infant death syndrome. BMI, vol 307, no6915, 20 Nov 1993, pp 1312-1318.
19. Lewis KW, Bosque EM. Deficient hypoxia awakening respanse in infants of smoking mothers : possible relationship to sudden infant death syndrome. Journal of Pediatrics, vol 127, no5, Nov 1995, pp 691699.
20. Mitchell EA. Co-sleeping and sudden infant death syndrome. Lancet, vol 348, no9O4O, 30 Nov 1996, p 1466.
21. MacFarlane A. Sudden infant death syndrome : more attention should have been paid to socioeconomic factors. BMJ vol 313, n'7068, 23 Nov 1996, p 1332.
22. Logan S, Spencer N, Blackburn C. Sudden infant death syndrome : smoking is part of a causal chain. BMJ, vol 313, n'7068, 23 Nov 1996, pp 1332-1333. _________________ Tribu Heureuse !
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Miette Naqueçaàfaire


Inscrit le: 06 Déc 2005 Messages: 15576
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 11:17 am Sujet du message: |
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Bon, je lirai le texte de Be@ plus tard !
J'adore pratiquer le co-dodo. Par contre, mon mari flippant aussi de rouler sur le bb, je tourne le dos à mon mari (non mais !) et le bb est de mon côté, le dos calé contre un oreiller.
Je garde de toutes ces nuits un souvenir super, très paisible, très reposant aussi.
Et pourtant, j'étais a priori contre le co-dodo, par peur d'étouffer le bb sous les couvertures ou en lui tombant dessus.
Les conclusions des études que j'avais lues disaient que la grosse contre-indication était la consommation d'alcool et/ou de médicaments, qui abrutissent. _________________
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titine Maximosaure

Inscrit le: 02 Juin 2005 Messages: 10385 Localisation: Hornu Plage, Belgique
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 12:13 pm Sujet du message: |
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Je cododote également avec François mais c'est moi qui vais dans sa chambre.
Son lit 1 personne est déjà installé et me sert actuellement.
Je le couche le soir dans son lit et lorsque j'ai fini de lui donner son bibi de la nuit, j'essaie de le recoucher dans son lit (et moi dans le lit 1 pers) mais si je dois me lever plus de 5 fois pour lui redonner sa tute ou encore le rassurer ou que sais-je, je n'hésite plus et je le prends avec moi dans le lit une personne contre le mur.
Soit il dort à côté de moi ou bien carrément sur mon ventre s'il a des coliques. Je ne dors jamais beaucoup dans ce cas car je n'aime pas trop qu'il dorme sur le ventre mais ça me permet de somnoler un peu moi aussi.
Heureusement, je ne bouge quasi pas en dormant masi de toute façon, je me barricade toujours.
Après tout, si ça peut me (enfin, nous) permettre de me reposer un peu, je n'hésite pas  _________________ Mam d'Eline (01/97), Bastien (01/99), Samuel (01/01), Florian (11/04), François (/11/06) |
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nathalaouen Légende d'or

Inscrit le: 31 Juil 2006 Messages: 3256
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 12:34 pm Sujet du message: |
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TICYA a écrit: |
Le peu de fois où Achille dort avec nous, j'adore ça sentir son petit corps, son souffle paisible mais mon mari, comme le tien, apprécie beaucoup moins
En ce qui concerne les risques, des études ont été menées tendant à prouver une hausse du risque de mort subite du nourrisson. Je n'en sais pas plus. |
euh non moi j'avais lu le contraire...pour moi évident....un bébé qui s'étouffe on l'entend ....par contre dans son lit dans une autre pièce..on entend que dalle ( biens ur papa maman dans de bonnes conditions de santé pas tabac aps alcool  |
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nathalaouen Légende d'or

Inscrit le: 31 Juil 2006 Messages: 3256
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 12:38 pm Sujet du message: |
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un petit livre sympa qui reprend étude citée plus haut
partager le sommeil de son enfant....claude didierjean...euh je c plus..environ 5 euros....rapide à lire  |
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Solveig Légende d'or


Inscrit le: 11 Juil 2005 Messages: 2417 Localisation: en Suisse, près d'une usine de chocolats...
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 12:55 pm Sujet du message: |
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nathalaouen a écrit: |
TICYA a écrit: |
Le peu de fois où Achille dort avec nous, j'adore ça sentir son petit corps, son souffle paisible mais mon mari, comme le tien, apprécie beaucoup moins
En ce qui concerne les risques, des études ont été menées tendant à prouver une hausse du risque de mort subite du nourrisson. Je n'en sais pas plus. |
euh non moi j'avais lu le contraire...pour moi évident....un bébé qui s'étouffe on l'entend ....par contre dans son lit dans une autre pièce..on entend que dalle ( biens ur papa maman dans de bonnes conditions de santé pas tabac aps alcool  |
Je crois qu'il y a des études qui vont dans les deux sens...
En principe, on ne dort jamais si profondément qu'on risque d'écraser le bébé par mégarde... à moins d'être ivre mort...
Un moyen terme, c'est le bébé balcon ou side-car. Le lit du bébé est contre celui des parents, avec la barrière démontée. Mais quand elle était minus minus, Alice recherchait vraiment le contact avec mon corps en dormant, le bébé balcon ne lui aurait pas convenu... _________________ Catherine, maman d'Ariane (9/94, décédée le lendemain de sa naissance), Héléna (15 ans) , Johanna (12 ans) , Alice (6 ans) |
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Olissa Légende d'argent


Inscrit le: 25 Jan 2005 Messages: 1395 Localisation: PACA
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 1:22 pm Sujet du message: |
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depuis quelques annes un groupe d'UNICEF en Angleterre analyse toutes les etudes sur ce sujet et donne des recommandations en fonction.
Il y a 5 ans c'etait tres franchement le cododo dans un lit avec la mere , le bb et eventuellement le pere en precisant les conditions ideales, allant jusqu' a preconiser la position de sommeil de la mere et l'enfant. Ces recommandations parlent aussi des facteurs de riques cite plus haut dans la discu.
Vu qu'il y a beaucoup de pression dans l'autre sens ( de la part des lobbies) ils sont un peu revenus sur ces recommandations et favorisent actuellement en solution ideal de sommeil d'un bb le cododo en side car, balcon bb etc., commercialise depuis peu un peu partout aussi.
C'est le genre lit bb colle a celui de la mere en enlevant eventuellement un cote.
Ca combine un peu les avantages du cododo dans le meme lit, evite les facteurs de risque d'office et rassure les papas qui auraient peur d'ecraser leur bb.
On trouve la brochure de l'UNICEF.CO. UK ici:
http://www.babyfriendly.org.uk/pdfs/french/sharingbedleaflet_french.pdf
juste a titre indicatif |
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virmaauco Jarrêtequandjeveux

Inscrit le: 29 Mar 2006 Messages: 26302
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fraueza DemainJarreteOuPas


Inscrit le: 06 Oct 2003 Messages: 42993 Localisation: Au bout du monde en BZH
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 2:10 pm Sujet du message: |
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j ai confiance en mon instinct maternel
j ai eu 2 experiences avec Camille et Amaya qui me confortent la dedans
Camille nouveau ne, dormait dans mon lit, bon sur dans mon cas pas de probleme de ralerie du papa puisqu il n y avait pas de papa
un jour en me tournant dans mon sommeil, je l ai entierement recouvert avec la couette, on le voyait plus
mais mysterieusement en me reveillant quelques instants apres, mon premier reflexe a ete de chercher mon fils
il etait en nage sous la couette mon pauvre petit bonhomme
mais le plus edifiant c est Amaya qui etait en train de s etouffer a cote de moi dans le lit (arret respiratoire et malaise cardiaque)
pourtant je dormais profondement et elle ne fesait pas de bruit
ma fille ne serait surement plus la si je ne m etais pas reveillee a ce moment la :/
ils ont tous dormi dans mon lit sur des periodes plus ou moins longues et finissent tous par en partir d eux meme  _________________
00 02 03 05 07 09 13 16 17 |
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val. PuréeJeCroisQueJeSuisAccro


Inscrit le: 04 Déc 2003 Messages: 37452 Localisation: Lomoland
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Posté le: Jeu Déc 14, 2006 2:16 pm Sujet du message: |
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J'ai pratiqué le co-dodo qu'une partie de la nuit, et seulement les 3 premières semaines de vie de mes filles.
Le bébé calé contre moi et un coussin pour qu'il ne tombe ou alors sur mon ventre...
Mon mari n'aimait pas trop. _________________ "L'herbe est toujours plus verte chez les autres, jusqu'à ce qu'on découvre que c'est du gazon artificiel". Jacques Salomé - écrivain |
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