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toutes les discussions - les pédagogies alternatives

booboon - Mer Juin 27, 2018 10:50 am
Sujet du message: les pédagogies alternatives
Suite à notre discussion sur la méthode Singapour, et aux références Montessorti, Alvarez, école démocratique etc... je vous propose de commencer un nouveau fil sur ces pédagogies dites "alternatives".

Ce matin, j'étais au Centre Culturel de mon supermarché local, il y avait tout un rayon avec des livres Montessori : pour les petits, les adultes, les ados, des calendriers des agnedas etc... je me demandais ce que c'était un "agenda familial Montessori"... réfléchis
Alors j'ai ouvert et...; je n'ai rien découvert grimace
A chaque semaine, ils proposent une activités avec son enfant (par exemple : faire une tarte : laisser l'enfant étaler la pâte et le rempli"...
ou une astuce "pour ranger les jours, mettez des étiquettes avec "voitures" pour ranger le voitures"

J'ai dû naître avec un gêne Montessori car cela m'a paru être simplement du bon sens éducatif.... ou une façon habile de se faire du fric avec un nom connu ! Je comprends mieux l'engouement actuel pour cette pédagogie dont tout le monde parle sans vraiment savoir ce que c'est ...

Un peu de bon sens ne nuit pas, surtout quand on voit que les parents (jeunes) sont souvent très démunis dans l'éducation, mais quand même.... ça m'interpelle. clin d'oeil
carpediem27 - Mer Juin 27, 2018 11:20 am
Sujet du message:
Oui tu as raison toutes ces pédagogies alternatives sont dans l'air du temps alors qu'on fait souvent du Montessori sans sans rendre compte clin d'oeil
Enfin moi çà me parait tellement évident de faire des activités au quotidien avec ses enfants mais çà ne doit pas l'être pour tous et çà peut aider certains parents un peu démunis.
ingrid (le retour...) - Mer Juin 27, 2018 12:13 pm
Sujet du message:
Il y a tout un business qui s'est développé autour de Montesorri... Pour moi, ces pédagogies alternatives sont très bien si elles sont adaptées à l'enfant... et accessibles à tous. Je pense que beaucoup d'enseignants aimeraient travailler de cette façon mais tant que les effectifs et l'organisation (passage d'un niveau à l'autre à échéance fixe, par ex.) seront ce qu'ils sont, ça va continuer d'être compliqué.
tulipe - Mer Juin 27, 2018 12:15 pm
Sujet du message:
Moi la seule chose que je demande en pédagogie c'est que l'on ne soit pas 29/30 grimace car de toute façon des casse-oeillets tu en as toujours donc moins on a d'élèves, mieux c'est. Et puis ça permet de ce centrer un peu plus sur les élèves en difficultés. Parce que là, à 29, faut pas se leurrer.
Coquelicot.fr - Mer Juin 27, 2018 2:27 pm
Sujet du message:
Sujet intéressant! Je vais suivre grand sourire Je viendrai commenter plus tard, car peu de temps aujourd'hui clin d'oeil ;
Mais question subsidiaire: qu'est-ce qu'une pédagogie alternative? Qu'est-ce qui est vraiment alternatif aujourd'hui?

Tulipe, comme je peux comprendre!!! Le cadre dans lequel on enseigne influe forcément!
Adara - Mer Juin 27, 2018 2:39 pm
Sujet du message:
Coquelicot.fr a écrit:
Sujet intéressant! Je vais suivre grand sourire Je viendrai commenter plus tard, car peu de temps aujourd'hui clin d'oeil ;
Mais question subsidiaire: qu'est-ce qu'une pédagogie alternative? Qu'est-ce qui est vraiment alternatif aujourd'hui?



Lorsque je vois les yeux que les gens font lorsque mes enfants racontent ce qu'ils font à l'école gros yeux Je me dis qu'elles doivent fréquenter une école qui utilise une méthode alternative pour l'époque dans laquelle nous nous trouvons. C'est une école publique d'inspiration Steiner-Waldorf. J'aime beaucoup les piliers de cette pédagogie pour la petite enfance. Maintenant, nous restons car la communauté est active et bien organisée, et que nous aimons bien le rythme qui y est inculqué. Je déchante bien vite lorsque je vois le prix de certains items qui sont utilisés en raison de la pédagogie.
laurence - Mer Juin 27, 2018 5:02 pm
Sujet du message:
Bon là c'est évident que c'est purement du marketing.

Le deuxième truc à la mode c'est les neurosciences. Mais à part des évidences (on apprend mieux quand on veut apprendre, consolider les apprentissages au fur et à mesure, comprendre puis mémoriser etc), je n'ai jamais trouvé dans les articles s'y rapportant d'idée révolutionnaire pour mieux construire un cours...
Brune - Mer Juin 27, 2018 6:25 pm
Sujet du message:
ça au moins Laurence :

http://www.scilogs.fr/l-actu-sur-le-divan/quand-les-neurosciences-enterrent-la-methode-globale/
LAB - Mer Juin 27, 2018 7:14 pm
Sujet du message:
Brune a écrit:
ça au moins Laurence :

http://www.scilogs.fr/l-actu-sur-le-divan/quand-les-neurosciences-enterrent-la-methode-globale/


oui! j'en ai parlé ici.
Grâce aux neuroscienses ils nous expliquent que le bébé réagit et stresse un peu quand il entend un bruit fort, ah bon mince alors! gros yeux
Pareil que vous pour Montessori, ca devient une demande de plus en plus fréquente des parents pour les assistantes maternelles.
bibounette80 - Mer Juin 27, 2018 8:15 pm
Sujet du message:
Alors moi avant de me plonger vraiment dans la pédagogie Montessori j'avais aussi l'impression que je faisais la même chose chez moi avec mes filles quand elles étaient petites, et effectivement je faisais certaines choses comme beaucoup d'entre nous (mais pas tous les parents) pour les rendre le plus autonomes possibles (étiquettes sur les bacs de rangement, porte manteaux à leur hauteur, vêtements à leur portée dans l'armoire etc).

Mais maintenant que je me suis + plongée dedans (jusqu'à l'âge du CE puisque c'est ma classe), même sans faire de "vraie" formation (j'ai des cours issus d'une école Montessori, les "Pas à pas" de l'école vivante, et surtout une amie instit qui a suivi de nombreuses "vraies" formations) je vois la différence, que ce soit pour les activités des tout petits ou à l'âge maternel ou élémentaire: il y a tout un matériel spécifique, où tout est pensé dans un ordre chronologique et à présenter de manière précise car tout est réfléchi!

Par contre pour ce qui est du matériel ou des livres "grand public" franchement c'est du flan! Mais comme aucun "label" n'a été posé par Maria Montessori, tout le monde peut utiliser son nom comme il veut!
laurence - Mer Juin 27, 2018 8:29 pm
Sujet du message:
Brune a écrit:
ça au moins Laurence :

http://www.scilogs.fr/l-actu-sur-le-divan/quand-les-neurosciences-enterrent-la-methode-globale/


Oui voilà voilà l’apprentissage de la lecture...Mais après ?

Et encore pour la lecture leurs conclusions se font pour un petit groupe, auprès d’un chercheur. Les mêmes méthodes, dans une vraie classe, perdent une bonne partie de leur efficacité
@nge - Jeu Juin 28, 2018 6:21 am
Sujet du message:
Le souci de ses écoles actuellement, c'est pas les apprentissages, c'est la fréquentation honte
booboon - Jeu Juin 28, 2018 6:25 am
Sujet du message:
Oui bibounette ça par contre je veux bien te croire.... effectivement j'avais fait un tour pendant ma formation par l'école du père Faure et tout cela semblait bien intéressant.
Alors oui en fait c'est sans doute l'usurpation du nom Montessori qui m'agace clin d'oeil
tulipe - Jeu Juin 28, 2018 6:30 am
Sujet du message:
Et puis l'autonomie, moi ça me fait bien rire que les parents veuillent cela pour leur enfant car je trouve que globalement, les enfants sont très assistés par leurs parents.
J'ai toujours dit que selon moi un enfant devait être autonome rapidement (ce que j'ai fait avec ma fille et quand je la vois je me dis que c'est réussi) or bon nombre sont quand même couvés par leurs parents ne serait-ce que pour les choses du quotidien, basiques.
steph7 - Jeu Juin 28, 2018 6:41 am
Sujet du message:
booboon a écrit:
Oui bibounette ça par contre je veux bien te croire.... effectivement j'avais fait un tour pendant ma formation par l'école du père Faure et tout cela semblait bien intéressant.
Alors oui en fait c'est sans doute l'usurpation du nom Montessori qui m'agace clin d'oeil

Où ça?
J’ai fait mes études au cefp rue Louis David, j’ai fait des stages dans différentes écoles qui avaient adopté la pédagogie du Père Faure. Ce qui ressemble beaucoup à la pédagogie par plan de travail très en vogue maintenant.
Coquelicot.fr - Jeu Juin 28, 2018 10:20 am
Sujet du message:
Il y a tellement à dire sur le sujet! Il y a également tellement de voies:
Montessori, Steiner, Freinet, Charlotte Mason, Summerhill, école démocratique etc...

Ce qu'il y a de curieux c'est qu'au début du 20e siècle particulièrement, il y a eu une éclosion de courants pédagogiques qui ont servi à "ouvrir les fenêtres" et mettre de la vie à un enseignement plus rigide. Ces expérimentations ont vu le jour surtout dans les milieux défavorisés.

Maintenant, ces pédagogies sont surtout vécues dans les milieux riches. Je ne comprends pas pourquoi en 1900 on arrivait à faire émerger de telles expérimentations en milieux populaires et plus aujourd'hui...

Ces méthodes correspondaient à des situations et "problèmes" liés au contexte de l'époque: ainsi, quand Maria Montessori crée un monde où l'enfant prend sa place, il faut situer cela dans un contexte où les enfants ne pouvaient pas dire leur mot à table... Bon, Montessori c'est plus que cela, c'est une méthode qui permet aux enfants de "concrétiser" leurs apprentissages... Et en cela, elle a encore pleinement sa place aujourd'hui...

Mais le délire avec les courants issus de ces grands pédagogues c'est qu'on a souvent "sacralisé" les méthodes qui deviennent figées au début du 20e siècle. Ainsi, Steiner qui prône l'étude du train et du téléphone en 1920, est alors complètement moderne. Ses adeptes d'aujourd'hui continuent cependant d'étudier (enfin c'était encore le cas dans les années 1990-2000) le train et le téléphone... Ces pédagogies se transforment soient en commerce ou en "dogmes" très fermés... Dommage!

Enfin, tous ces courants répondaient à une époque précise. Les approches pédagogiques de l'EN ont tellement changé depuis Meirieux ... Il me semble que les problèmes d'aujourd'hui ne sont plus du même ordre que le souci qu'ont porté ces pédagogues. Ce qui n'empêche pas de poursuivre avec les outils fort intéressants qu'ils nous ont légué... Mais, je me dis souvent qu'il faudrait aussi pouvoir regarder ce qui manque à notre période:
Les enfants face aux nouveaux outils multi-médias- comment gérer cela, la baisse de niveau liée aux méthodes moins structurées dont on a usé depuis Meirieux... Le bruit en classe comment le gérer? Le refus de travail écrit etc... La baisse de l'intérêt pour la lecture...

Comment motiver les collégiens et lycéens? J'ai l'impression que le travail plus libre a curieusement amplifié les problèmes que l'on rencontre de nos jours... soit souvent par une démotivation totale dès qu'il faut fournir un effort...

Ce qui est jugé alternatif aujourd'hui ne me semble pas vraiment alternatif dans l'esprit depuis 40 ans... On nous resserre les mêmes solutions sans cesse...
Dali - Jeu Juin 28, 2018 1:42 pm
Sujet du message:
C'est marrant, je me suis inscrire sur un groupe FB "montessori" il y a quelques mois lorsqu'Emma voulait apprendre à lire. Purée, leurs mômes sont tous des génies et elles sont toutes en panique depuis quelques semaines car leur enfant rentre à l'école et "l'éducation nationale ne m'a pas convoquée/fait un entretien personnalisé de 2h avec mon enfant/fait 1 mois d'essai dans sa future classe..."

Montessori c'est tout et n'importe quoi. Une maman avait demandé comment aider son fils de 6 ans (qui a les cheveux mi-longs) à passer le cap de sa première coupe de cheveux. Bon je me suis faite lyncher quand je lui ai répondu :"en emmenant ta CB déjà" roule de rire

Je pense qu'au-delà du manque d'autonomie c'est surtout que les parents culpabilisent de plus en plus de ne pas bien faire pour leurs enfants.
booboon - Ven Juin 29, 2018 4:23 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:

Je pense qu'au-delà du manque d'autonomie c'est surtout que les parents culpabilisent de plus en plus de ne pas bien faire pour leurs enfants.


ça c'est très très vrai... ça + le fait d'être démunis je suis sidérée de rencontrer autant de parents complètement démunis avec leurs enfants.... (du style, il est malade, que dois je faire ? ben déjà l'emmener chez le médecin... ah bon ? gros yeux etc...)
booboon - Ven Juin 29, 2018 4:25 pm
Sujet du message:
steph7 a écrit:
booboon a écrit:
Oui bibounette ça par contre je veux bien te croire.... effectivement j'avais fait un tour pendant ma formation par l'école du père Faure et tout cela semblait bien intéressant.
Alors oui en fait c'est sans doute l'usurpation du nom Montessori qui m'agace clin d'oeil

Où ça?
J’ai fait mes études au cefp rue Louis David, j’ai fait des stages dans différentes écoles qui avaient adopté la pédagogie du Père Faure. Ce qui ressemble beaucoup à la pédagogie par plan de travail très en vogue maintenant.


J'étais allée à une réunion d'information au père Faure avec immersion dans une classe, et fait des formations dans une école de région parisienne après quand j'étais au CFP, dans une commune de la région parisienne mais je ne saurais te dire laquelle. Je me souviens que je m'étais perdus pour y aller par contre grimace
mais oulala c'est vieux tout ça honte
laurence - Ven Juin 29, 2018 5:03 pm
Sujet du message:
Concernant l'autonomie je suis quand même sidérée de voir que, grosso modo la même éducation (22 mois d'écart) donne un gamin qui, à à peine 17ans, organise de A à Z une semaine de vacances avec des copains, et un autre qui, au même âge, reste perplexe quand on lui laisse un repas tout prêt à réchauffer "au four micro onde" et qui ne sait que choisir entre le four (qu'il ne sait pas allumer d'ailleurs) et ce qu'il connait comme étant le "micro onde" tout court. (du vécu d'hier )

Sinon Coquelicot je te rejoins complètement.
LAB - Ven Juin 29, 2018 5:19 pm
Sujet du message:
Pour l'autonomie, c'est celui a qui on me reprochait de faire ses lacets de chaussures, à je ne vous direz pas quel âge et qu'il fallait que je le rende autonome, qui est gère sa boite tout seul à pas 25 ans.

J'ai un 18 mois en ce moment qui cherche l'autonomie pour manger tout seul, j'évite les épinards.... grimace
JeanneC - Ven Juin 29, 2018 8:15 pm
Sujet du message:
Mes enfants fréquentent une école waldorf-steiner depuis 3 ans. Nous avons démarré en même temps que l'école. Je dois ajouter "librement inspirée" car pour certains on n'est pas assez puriste.
On est arrivé là par défaut, pourquoi pas?
On a fait confiance 1 an puis on a été convaincu. Disons que ça correspond bien à notre aîné pas du tout scolaire, sensible et peu à l'aise ds les relations sociales. Il a été porté, accompagné... mais on lui a aussi donné beaucoup de trucs, de conseils. On l'a amené à réfléchir sur ce que lui pouvait changer. Ce n'est pas encore le top, mais je trouve qu'il analyse très justement et avec finesse les relations, et il prend le temps de s'exprimer avec justesse aussi.

On a souvent été ébahi par la bienveillance des relations entre les enfants. Ils savent jouer seuls entre eux, sans demander la tv. Ils savent gérer leurs conflits.

Bon ce n'est pas miraculeux. Ce sont des enfants normaux avec conflits, gros mots et cie. Mais l'école a vraiment pris cela à bras le corps pour enseigenr une autre façon de faire, et garantir la sécurité à tous.
Mon grand qui en fin de primaires a parfois encore besoin d'aide ds les conflits est toujours aidé.

Au niveau des matières, je trouve que les apprentissages sont bien menés. Les enfants intègrent vraiment les choses. J'aime beaucoup ce système de périodes : 1 seule matière pendant -6 semaines.

Anecdote : mon + jeune en CE2 est revenu en me parlant de Boris Vian. La prof leur a chanté le Déserteur, et d'autres chansons de l'époque. Lui qui est très branché top 50, ça m'a bien étonnée qu'il accroche.
Il m'a dit qu'il avait eu "philosophie" grand sourire

Le grand entre en secondaire. Il a donc réussi le test de fin de primaires communs à toutes les écoles. Je suis curieuse de voir ce que cela va donner.

De façon + générale, ces pédagogies ont, je pense, été bien pensées. Mais ensuite il faut voir ce qu'on en fait. Et surtout, ce n'est pas n'importe qui qui sait intégrer ces pédagogies à la pratique et la réalité de terrain. (on a eu une instit très au fait de la théorie mais nullissime avec les enfants)

La péda Steiner demande par exemple un investissement énorme des profs. C'est épuisant et il faut donc une bonne dose d'abnégation pour tenir le coup. On a un peu de mal à recruter des perles...
booboon - Sam Juin 30, 2018 1:25 pm
Sujet du message:
Jeanne, tu es en Belgique c'est ça ?
Coquelicot.fr - Dim Juil 01, 2018 5:36 am
Sujet du message:
[i]"Je dois ajouter " librement inspiré " car pour certains on n'est pas assez puriste."[/i] -JeanneC

C'est un signe qui me rassurerait plutôt grand sourire Est-ce une école privée?
Tous ces pédagogues ont insufflé des aspects intéressants dans la pratique pédagogique. Steiner m'a beaucoup intéressée au début de l'IEF. J'avais fait venir un cours américains Steiner/IEF ( https://www.oakmeadow.com/ ). Tout l'aspect artistique, jeux très "naturels", matériaux sobres et naturels sont en fait très actuels face aux défis environnemenentaux qu'on traverse! Si ton école n'a pas de fanatiques c'est super! Je connais des enfants qui ont vécu une scolarité heureuse dans ces structures alors qu'ils étaient en échec dans le système conventionnel...
Une connaissance a sorti un livre magnifique sur l'approche Steiner (en lien avec l'IEF mais pas que...) https://www.chantdesfees.fr/2018/03/30/parution-de-la-pedagogie-steiner-waldorf-a-la-maison/ (bon, on va espérer que Steiner ne devienne pas aussi commercial)... Un aperçu: https://www.chantdesfees.fr/wp-content/uploads/2018/03/Extrait-P%C3%A9dagogie-Steiner-Waldorf-%C3%A0-la-maison.pdf

Je ne suis absolument pas contre ces pédagogies... Je regrette seulement que trop souvent elles sont accessibles bien souvent qu'aux plus fortunés, tombent également dans le commercial et se voient greffées de fanatiques. clin d'oeil

J'aimerais bien également qu'émerge un nouveau pédagogue bien incarné dans notre période.
Au niveau maternelle on a déjà quelques figures inspirantes pour notre temps: Perso, j'aime beaucoup Catherine Huby qui est bien au fait de notre temps. Elle a sorti un livre sur les maternelles :" https://manuelsanciens.blogspot.com/2015/07/pour-une-maternelle-du-xxie-siecle.html "
Il y a également cette maternelle dehors une demi-journée/semaine! https://positivr.fr/classe-maternelle-dehors-deux-sevres/ et ce livre qui l'a inspirée: "Les enfants des bois". https://www.reseau-idee.be/outils-pedagogiques/fiche.php?&media_id=2675 (le reportage à la fin est sympa!)
Je trouve l'idée intéressante à l'heure où l'environnement est menacé: leur faire connaître l'environnement sous un angle positif et sain! grand sourire

Pour les âges du primaire, on doit sérieusement se pencher sur les problèmes rencontrés et dont les pédagogies actuelles meyrieusiennes enflent les problèmes. Autant je pense que la maternelle a tout intérêt à être vécu de manière moins formelle, autant il faut se questionner sur la transmission pour les niveaux supérieurs à partir du primaire car les pédagogies ouvertes, centrées sur l'enfant et le plaisir n'ont visiblement pas répondu aux promesses dans bien des cas... Curieusement à l'époque où l'on se met en 4 pour travailler en lien avec la motivation des élèves: on n'a jamais eu autant d'élèves plus démotivés... cela devrait nous alarmer...
karukera - Dim Juil 01, 2018 7:45 am
Sujet du message:
Sujet super intéressant!

Je rejoins vraiment Coquelicot sur pas mal de points: la maternelle en contact avec le réel et la nature, le fait que pour certains élèves, l'IEF soit une vraie bonne solution (avec des parents suffisamment solides sur le sujet, car on ne s’improvise pas enseignant...), les écoles alternatives peuvent être une vraie réponse aux besoins de certains enfants. Si ce n'est pas un juste un lieu de vie sans aucune contrainte. CErtaines écoles alternatives proposent de vrais apprentissages d'une autre façon, et là, j'y adhère.

Après, les écoles démocratiques ou l'IEF version laisser vivre les enfants en attendant qu'un jour ils aient un déclic et une passion soudaine pour la lecture et l'écriture quand jamais tu as été un peu habitué à faire les choses pas uniquement par plaisir, j'ai un vrai doute...


Il y a quelques semaines, j'ai eu un élève en stage de dyslexie jamais scolarisé, ne sachant ni lire, ni écrire, ni compter vraiment . Alors oui, vu le profil de l'enfant, une scolarisation ordinaire serait douloureuse certainement, (mais déjà on ne peut pas parler de dyslexie avant qu'il n'y ait eu un apprentissage suffisamment conséquent...), mais si on attend que l'enfant apprenne tout seul, à part quelques élèves qui apprennent à lire et écrire spontanément, ce n'est quand même pas le lot de la majorité!
Et y'a un moment, faut s'y coller et répéter et oui, l'apprentissage peut être fastidieux mais comme tout apprentissage: sport / musique: on répète, on recommence plein de fois avant d'obtenir une certaine maîtrise!

Et autant j'adhère à l'éducation positive sur pas mal d'aspects, autant poussé à l'extrême, je ne sais pas si c'est bon pour l'enfant hein ? .


J’expliquais à cette maman qu'à mon sens, l'enfant aurait une plus grande autonomie et liberté en maitrisant la lecture et au moins un peu l'écriture, et pourrait ensuite vivre davantage ses centres d'intérêt qu'en attendant qu'un jour, l'enfant ait le déclic. La lecture ouvre tellement de portes, et c'est plus facile d'envisager des projets (théatre, bricolage, inventions, inventer des histoires, ...) quand tu sais lire!
Coquelicot.fr - Dim Juil 01, 2018 12:35 pm
Sujet du message:
Karukera: ce que tu décris est la réalité d'une frange du unschooling... J'ai le même constat que toi!
booboon - Dim Juil 01, 2018 3:00 pm
Sujet du message:
Merci pour tous ces liens Coquelicot... ça m'a fait sourire une demi matinée par semaine dehors en maternelle !... j'ai pensé "une seule demi journée ?" en moi même et c'est drôle parce qu'on en parlait à un pique nique scout à midi. les enfants sont quand même c'est vrai, de moins en moins dehors même dans les milieux ruraux comme les nôtres...
J'ai toujours pensé que le scoutisme avait quelque chose à apporter à l'école en terme de vie dans la nature, d'autonomie et de respect des autres.... clin d'oeil
Coquelicot.fr - Dim Juil 01, 2018 3:27 pm
Sujet du message:
booboon a écrit:
Merci pour tous ces liens Coquelicot... ça m'a fait sourire une demi matinée par semaine dehors en maternelle !... j'ai pensé "une seule demi journée ?" en moi même et c'est drôle parce qu'on en parlait à un pique nique scout à midi. les enfants sont quand même c'est vrai, de moins en moins dehors même dans les milieux ruraux comme les nôtres...
J'ai toujours pensé que le scoutisme avait quelque chose à apporter à l'école en terme de vie dans la nature, d'autonomie et de respect des autres.... clin d'oeil



+1
Trop drôle, j'ai eu la même pensé concernant la maternelle dehors car sur le coup j'avais lu que toutes les demi-journées se passaient à l'extérieur. Si 1/2 journée est déjà une grosse "révolution" c'est dire combien cela devient "prioritaire pour les enfants de les mettre au contact de la nature.
JeanneC - Lun Juil 02, 2018 2:33 pm
Sujet du message:
Coquelicot.fr a écrit:
booboon a écrit:
Merci pour tous ces liens Coquelicot... ça m'a fait sourire une demi matinée par semaine dehors en maternelle !... j'ai pensé "une seule demi journée ?" en moi même et c'est drôle parce qu'on en parlait à un pique nique scout à midi. les enfants sont quand même c'est vrai, de moins en moins dehors même dans les milieux ruraux comme les nôtres...
J'ai toujours pensé que le scoutisme avait quelque chose à apporter à l'école en terme de vie dans la nature, d'autonomie et de respect des autres.... clin d'oeil



+1
Trop drôle, j'ai eu la même pensé concernant la maternelle dehors car sur le coup j'avais lu que toutes les demi-journées se passaient à l'extérieur. Si 1/2 journée est déjà une grosse "révolution" c'est dire combien cela devient "prioritaire pour les enfants de les mettre au contact de la nature.


Dans notre école, ils sont tous les jours dehors quel que soit le temps. Ils sont équipés en conséquence : pantalons de pluie, salopette de ski, ...
A la fin de l'année on a vu une vidéo où les maternelles faisaient des glissades sur une pente boueuse.
Plus personne ne tente de déposer ses enfants avec des vêtements propres à l'école. Tout le monde s'en fiche.


Il y a une école secondaire qui fonctionne selon les principes du scoutisme. On avait hésité pour mon grand.
A l'origine c'était uniquement internat, mais ils en ont gardé 1we par mois même pr les externes afin de créer un esprit de groupe.
JeanneC - Lun Juil 02, 2018 2:42 pm
Sujet du message:
Oui en Belgique. C'est une école subventionnée (donc publique si vous voulez), mais on demande aux parents un "don libre" mensuel et anonyme pour couvrir les frais de personnel supplémentaire. La moyenne est de 65€/enfant.

Nature : outre les sorties, elle est présente dans sa globalité. Par exemple, en maraichage, ils se sont servis des fleurs pour peindre. Un prof a créé du mobilier avec des branches.
Le maraichage c'est le potager, mais aussi arracher les orties, en faire du purin, ...

Les bricolages et cadeaux sont simples, mais jolis.
Ds notre famille, on a découvert les cadeaux symboliques ou bricolés. Et on nomme ça entre nous "c'est du steiner".

Et enfin j'insiste sur un des pilieeers de cette pédagogie : le travail de la volonté. Aller jusqu'au bout des choses même si c'est difficile ou que ça ne nous plait pas. Cela est travaillé évidemment dans les matières principales mais aussi à travers les travaux manuels et le dessin de forme.
Je retrouve moins cette notion dans la pédagogie Freinet par exemple. J'héritais en collège d'élèves très doués ds une matière mais nullissimes dans d'autres. Ils ne voulaient pas s'y mettre.
Coquelicot.fr - Lun Juil 02, 2018 5:20 pm
Sujet du message:
Jeanne C elle a l'air très chouette l'école de tes enfants. Les points que tu évoques (jouer à l'extérieur, jardinage, volonté dans le travail, travail manuel -loin du commercial) sont pour moi des points essentiels dans l'éducation d'aujourd'hui heart
LAB - Lun Juil 02, 2018 6:18 pm
Sujet du message:
JeanneC a écrit:
Oui en Belgique. C'est une école subventionnée (donc publique si vous voulez), mais on demande aux parents un "don libre" mensuel et anonyme pour couvrir les frais de personnel supplémentaire. La moyenne est de 65€/enfant.

Nature : outre les sorties, elle est présente dans sa globalité. Par exemple, en maraichage, ils se sont servis des fleurs pour peindre. Un prof a créé du mobilier avec des branches.
Le maraichage c'est le potager, mais aussi arracher les orties, en faire du purin, ...

Les bricolages et cadeaux sont simples, mais jolis.
Ds notre famille, on a découvert les cadeaux symboliques ou bricolés. Et on nomme ça entre nous "c'est du steiner".

Et enfin j'insiste sur un des pilieeers de cette pédagogie : le travail de la volonté. Aller jusqu'au bout des choses même si c'est difficile ou que ça ne nous plait pas. Cela est travaillé évidemment dans les matières principales mais aussi à travers les travaux manuels et le dessin de forme.
Je retrouve moins cette notion dans la pédagogie Freinet par exemple. J'héritais en collège d'élèves très doués ds une matière mais nullissimes dans d'autres. Ils ne voulaient pas s'y mettre.


Ca me parait très important.
tulipe - Lun Juil 02, 2018 7:47 pm
Sujet du message:
LAB a écrit:
JeanneC a écrit:
Oui en Belgique. C'est une école subventionnée (donc publique si vous voulez), mais on demande aux parents un "don libre" mensuel et anonyme pour couvrir les frais de personnel supplémentaire. La moyenne est de 65€/enfant.

Nature : outre les sorties, elle est présente dans sa globalité. Par exemple, en maraichage, ils se sont servis des fleurs pour peindre. Un prof a créé du mobilier avec des branches.
Le maraichage c'est le potager, mais aussi arracher les orties, en faire du purin, ...

Les bricolages et cadeaux sont simples, mais jolis.
Ds notre famille, on a découvert les cadeaux symboliques ou bricolés. Et on nomme ça entre nous "c'est du steiner".

Et enfin j'insiste sur un des pilieeers de cette pédagogie : le travail de la volonté. Aller jusqu'au bout des choses même si c'est difficile ou que ça ne nous plait pas. Cela est travaillé évidemment dans les matières principales mais aussi à travers les travaux manuels et le dessin de forme.
Je retrouve moins cette notion dans la pédagogie Freinet par exemple. J'héritais en collège d'élèves très doués ds une matière mais nullissimes dans d'autres. Ils ne voulaient pas s'y mettre.


Ca me parait très important.

C'est exactement les mots que j'allais relever. Parce que entre le :"pfff c'est dur", "j'aime pas l'anglais" "rhooo encore du français", je reconnais que parfois même souvent ça m'agace tout comme ceux qui font leur travail à moitié ou qui en font un tiers. L'autre jour je leur ai dit "ça vous plairait que je corrige seulement un tiers de vos évaluations" !
Coquelicot.fr - Mar Juil 03, 2018 9:29 am
Sujet du message:
tulipe a écrit:
LAB a écrit:
JeanneC a écrit:
Oui en Belgique. C'est une école subventionnée (donc publique si vous voulez), mais on demande aux parents un "don libre" mensuel et anonyme pour couvrir les frais de personnel supplémentaire. La moyenne est de 65€/enfant.

Nature : outre les sorties, elle est présente dans sa globalité. Par exemple, en maraichage, ils se sont servis des fleurs pour peindre. Un prof a créé du mobilier avec des branches.
Le maraichage c'est le potager, mais aussi arracher les orties, en faire du purin, ...

Les bricolages et cadeaux sont simples, mais jolis.
Ds notre famille, on a découvert les cadeaux symboliques ou bricolés. Et on nomme ça entre nous "c'est du steiner".

Et enfin j'insiste sur un des pilieeers de cette pédagogie : le travail de la volonté. Aller jusqu'au bout des choses même si c'est difficile ou que ça ne nous plait pas. Cela est travaillé évidemment dans les matières principales mais aussi à travers les travaux manuels et le dessin de forme.
Je retrouve moins cette notion dans la pédagogie Freinet par exemple. J'héritais en collège d'élèves très doués ds une matière mais nullissimes dans d'autres. Ils ne voulaient pas s'y mettre.


Ca me parait très important.

C'est exactement les mots que j'allais relever. Parce que entre le :"pfff c'est dur", "j'aime pas l'anglais" "rhooo encore du français", je reconnais que parfois même souvent ça m'agace tout comme ceux qui font leur travail à moitié ou qui en font un tiers. L'autre jour je leur ai dit "ça vous plairait que je corrige seulement un tiers de vos évaluations" !


+1 C'est sans doute le plus gros défi de l'éducation actuelle et je suis heureuse de voir qu'il existe des écoles qui ont trouvé le moyen de travailler ce point!
Coquelicot.fr - Mar Juil 03, 2018 9:29 am
Sujet du message:
Doublon
LAB - Mar Juil 03, 2018 11:57 am
Sujet du message:
Coquelicot.fr a écrit:
tulipe a écrit:
LAB a écrit:
JeanneC a écrit:
Oui en Belgique. C'est une école subventionnée (donc publique si vous voulez), mais on demande aux parents un "don libre" mensuel et anonyme pour couvrir les frais de personnel supplémentaire. La moyenne est de 65€/enfant.

Nature : outre les sorties, elle est présente dans sa globalité. Par exemple, en maraichage, ils se sont servis des fleurs pour peindre. Un prof a créé du mobilier avec des branches.
Le maraichage c'est le potager, mais aussi arracher les orties, en faire du purin, ...

Les bricolages et cadeaux sont simples, mais jolis.
Ds notre famille, on a découvert les cadeaux symboliques ou bricolés. Et on nomme ça entre nous "c'est du steiner".

Et enfin j'insiste sur un des pilieeers de cette pédagogie : le travail de la volonté. Aller jusqu'au bout des choses même si c'est difficile ou que ça ne nous plait pas. Cela est travaillé évidemment dans les matières principales mais aussi à travers les travaux manuels et le dessin de forme.
Je retrouve moins cette notion dans la pédagogie Freinet par exemple. J'héritais en collège d'élèves très doués ds une matière mais nullissimes dans d'autres. Ils ne voulaient pas s'y mettre.


Ca me parait très important.

C'est exactement les mots que j'allais relever. Parce que entre le :"pfff c'est dur", "j'aime pas l'anglais" "rhooo encore du français", je reconnais que parfois même souvent ça m'agace tout comme ceux qui font leur travail à moitié ou qui en font un tiers. L'autre jour je leur ai dit "ça vous plairait que je corrige seulement un tiers de vos évaluations" !


+1 C'est sans doute le plus gros défi de l'éducation actuelle et je suis heureuse de voir qu'il existe des écoles qui ont trouvé le moyen de travailler ce point!


Les parents peuvent aussi prendre leur part, au moins en donnant l'exemple dans leur vie de tous les jours;
bibounette80 - Mar Juil 03, 2018 8:39 pm
Sujet du message:
JeanneC a écrit:
Oui en Belgique. C'est une école subventionnée (donc publique si vous voulez), mais on demande aux parents un "don libre" mensuel et anonyme pour couvrir les frais de personnel supplémentaire. La moyenne est de 65€/enfant.

Nature : outre les sorties, elle est présente dans sa globalité. Par exemple, en maraichage, ils se sont servis des fleurs pour peindre. Un prof a créé du mobilier avec des branches.
Le maraichage c'est le potager, mais aussi arracher les orties, en faire du purin, ...

Les bricolages et cadeaux sont simples, mais jolis.
Ds notre famille, on a découvert les cadeaux symboliques ou bricolés. Et on nomme ça entre nous "c'est du steiner".

Et enfin j'insiste sur un des pilieeers de cette pédagogie : le travail de la volonté. Aller jusqu'au bout des choses même si c'est difficile ou que ça ne nous plait pas. Cela est travaillé évidemment dans les matières principales mais aussi à travers les travaux manuels et le dessin de forme.
Je retrouve moins cette notion dans la pédagogie Freinet par exemple. J'héritais en collège d'élèves très doués ds une matière mais nullissimes dans d'autres. Ils ne voulaient pas s'y mettre.


Oui je pense que chez Freinet c'est plus la liberté à fond, donc pas trop de persévérance dans la tâche.

Chez Montessori je suis partagée: d'un côté c'est à la fois la liberté mais d'un autre côté il faut aller jusqu'au bout de l'activité et la faire correctement, et Céline Alvarez prône vraiment le développement des compétences exécutives à l'école.

Pour ma part chez mes propres enfants et élèves c'est effectivement qch que je déplore, le fait qu'ils se découragent assez vite et n'aillent pas au bout; pour mes enfants tout dépend le caractère:
les 2 "têtus" ont le côté positif de leur caractère, mon numéro 4 surtout est le plus persévérant des 4 malgré son jeune âge, et je me demande si le fait de l'avoir plus élevé à la méthode montessori n'y est pas pour qch aussi!

Mon numéro 3 lui est celui qui se décourage le plus vite mais je pense que le découragement est souvent en corrélation aussi avec un manque de confiance en soi, c'était son cas, moins maintenant, et ça se passe bcp mieux! pareil à l'école avec un de mes élèves encore plus dans ce profil!
booboon - Mar Juil 03, 2018 9:11 pm
Sujet du message:
bibounette80 a écrit:


Mon numéro 3 lui est celui qui se décourage le plus vite mais je pense que le découragement est souvent en corrélation aussi avec un manque de confiance en soi, c'était son cas, moins maintenant, et ça se passe bcp mieux! pareil à l'école avec un de mes élèves encore plus dans ce profil!


Oui ça j'en suis persuadée !
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