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Mamienouche - Jeu Avr 06, 2017 3:09 pm
Sujet du message: humanitaire
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abeille7 - Jeu Avr 06, 2017 3:56 pm
Sujet du message:
Elle peut déjà envisager un Service Volontaire Européen, ainsi que de s'engager auprès d'associations qui oeuvrent dans l'humanitaire pendant ses congés.
ingrid (le retour...) - Jeu Avr 06, 2017 4:11 pm
Sujet du message:
Une formation solide (Bioforce, par exemple) et la pratique courante de l'anglais l'aideront à partir avec une ONG sérieuse.
JeanneC - Jeu Avr 06, 2017 4:27 pm
Sujet du message:
Je commencerais aussi par un volontariat auprès des défavorisés de ton coin. Ca ouvre les yeux sur la réalité : tout n'est pas rose, et il faut beaucoup d'humilité pr mettre ses convictions en poche et rester ouvert aux réalités des autres, sans jugement et sans attente de reconnaissance (parfois).
Alyssia - Jeu Avr 06, 2017 8:40 pm
Sujet du message:
Je connais deux personnes qui sont dans l'humanitaire. Tous les deux tout à fait dans leur élément.

L'un des deux a fait une formation Bioforce. Il a d'autres formations et des expériences professionnelles. Il part avec des ONG sérieuses pour des missions de 3 à 6 mois, parfois renouvelées, un peu partout dans le monde. Quand il rentre, il ne sait jamais quand ni où on lui proposera un poste. Il est célibataire.

L'autre avait rencontré sa future femme dans ce milieu. Ils se sont mariés. Un an après, ils divorçaient car ils n'avaient jamais eu de mission ensemble. Donc un an de séparations.

Il faut être très bricoleur pour survivre dans des conditions parfois extrêmes, ne pas avoir peur de mourir car les missions sont dans des régions en guerre, ou peu tranquilles.
ingrid (le retour...) - Jeu Avr 06, 2017 9:08 pm
Sujet du message:
Alyssia a écrit:
Je connais deux personnes qui sont dans l'humanitaire. Tous les deux tout à fait dans leur élément.

L'un des deux a fait une formation Bioforce. Il a d'autres formations et des expériences professionnelles. Il part avec des ONG sérieuses pour des missions de 3 à 6 mois, parfois renouvelées, un peu partout dans le monde. Quand il rentre, il ne sait jamais quand ni où on lui proposera un poste. Il est célibataire.

L'autre avait rencontré sa future femme dans ce milieu. Ils se sont mariés. Un an après, ils divorçaient car ils n'avaient jamais eu de mission ensemble. Donc un an de séparations.

Il faut être très bricoleur pour survivre dans des conditions parfois extrêmes, ne pas avoir peur de mourir car les missions sont dans des régions en guerre, ou peu tranquilles.


Pas toujours, en tant que volontaire, tu peux aussi travailler sur du long terme et sur d'autres problématiques que celles liées à l'urgence. Les ONG sérieuses n'envoient pas les débutants sur des postes à risques, et ce sont généralement des salariés, ultra expérimentés, qui interviennent en premier. Et, pour y avoir travaillé, si, il faut avoir peur de mourir pour avoir des réactions saines face au danger. Et pour le côté bricoleur, c'est vrai quand tu occupes un poste de logisticien mais pas si tu y vas en tant que personnel médical où là, tu fais avec les moyens du bord, mais tu ne bricoles pas forcément. Sur les urgences, il y a du matériel qui arrive en même temps que l'équipe et il est rodé. Bref, c'est un monde, c'est un métier même si les postes salariés sont peu nombreux...
Alyssia - Jeu Avr 06, 2017 9:28 pm
Sujet du message:
ingrid (le retour...) a écrit:
Alyssia a écrit:
Je connais deux personnes qui sont dans l'humanitaire. Tous les deux tout à fait dans leur élément.

L'un des deux a fait une formation Bioforce. Il a d'autres formations et des expériences professionnelles. Il part avec des ONG sérieuses pour des missions de 3 à 6 mois, parfois renouvelées, un peu partout dans le monde. Quand il rentre, il ne sait jamais quand ni où on lui proposera un poste. Il est célibataire.

L'autre avait rencontré sa future femme dans ce milieu. Ils se sont mariés. Un an après, ils divorçaient car ils n'avaient jamais eu de mission ensemble. Donc un an de séparations.

Il faut être très bricoleur pour survivre dans des conditions parfois extrêmes, ne pas avoir peur de mourir car les missions sont dans des régions en guerre, ou peu tranquilles.


Pas toujours, en tant que volontaire, tu peux aussi travailler sur du long terme et sur d'autres problématiques que celles liées à l'urgence. Les ONG sérieuses n'envoient pas les débutants sur des postes à risques, et ce sont généralement des salariés, ultra expérimentés, qui interviennent en premier. Et, pour y avoir travaillé, si, il faut avoir peur de mourir pour avoir des réactions saines face au danger. Et pour le côté bricoleur, c'est vrai quand tu occupes un poste de logisticien mais pas si tu y vas en tant que personnel médical où là, tu fais avec les moyens du bord, mais tu ne bricoles pas forcément. Sur les urgences, il y a du matériel qui arrive en même temps que l'équipe et il est rodé. Bref, c'est un monde, c'est un métier même si les postes salariés sont peu nombreux...


Si la fille de Maminouche veut aller dans l'humanitaire, à un moment donné elle ne sera plus "débutante". Je ne vois pas dans quel endroit du monde tu peux faire de l'humanitaire sans risques de mort violente et prématurée. Donc je maintiens: "Ne pas avoir peur de mourir" 'ou "d'être rapatrié par cercueil", si tu préfères. Et même si tu n'es pas logisticien, il faut quand même avoir une idée de comment tu peux remonter la roue de ta vieille 4L si tu te retrouves dans la brousse (par exemple).
philipine - Ven Avr 07, 2017 10:56 am
Sujet du message:
J'ai participé à une campagne de vaccination en Afrique je n'ai pas l'impression d'avoir mis ma vie en danger. Par contre, de douter sur ma réelle utilité, oui. Confirme par la suite, par la mise en place d'un service de soin en Inde, cela á clôturer mes envies d'aide humanitaire. reverence

Mais une experience inoubliable, surtout que j'en rêvais depuis très longtemps aussi. Mon experience est dans le secteur de la santé uniquement, avec à chaque fois des appuis d'hôpitaux et non d'ONG.
Quit62 - Ven Avr 07, 2017 12:25 pm
Sujet du message:
C'est une très belle idée.
Il faut juste qu'elle aide dans un contexte cadré et organisé.
Lis la route du salut de Etienne de Montety et tu sauras les écueils à éviter !

Il faut qu'elle se trouve un assoc où commencer à pratiquer. On ne part pas dans l'inconnu comme ça ; et il faut se construire pour bien aider. Je connais des jeunes qui commencent par du soutien scolaire dans les quartiers défavorisés, c'est une bonne façon de commencer à se frotter au terrain.
Les assoc que je connais sont plutôt cathos .... mais il y en a sûrement des moins connotées que d'autres. A cet âge la branche compagnons des scouts de France organise des projets sur 2 ans qui sont intéressants.

Il existe des formations spécifiques à l'humanitaire, qui peuvent se faire direct après le bac ou après avoir appris un métier (dans la santé, mais pas seulement, ça peut être aussi par ex la maîtrise de l'eau, l'éducation, l'agriculture, etc...)

Il faut faire les salons, les portes ouvertes, etc.... C'est un chouette projet qui peut se décliner de mille et une manières ! (par ex. en ce moment, je fais de l'humanitaire avec mes ados je me fais les ongles non j'rigole, rien à voir !)
philipine - Ven Avr 07, 2017 12:40 pm
Sujet du message:
Quit62 a écrit:
C'est une très belle idée.
Il faut juste qu'elle aide dans un contexte cadré et organisé.
Lis la route du salut de Etienne de Montety et tu sauras les écueils à éviter !

Il faut qu'elle se trouve un assoc où commencer à pratiquer. On ne part pas dans l'inconnu comme ça ; et il faut se construire pour bien aider. Je connais des jeunes qui commencent par du soutien scolaire dans les quartiers défavorisés, c'est une bonne façon de commencer à se frotter au terrain.
Les assoc que je connais sont plutôt cathos .... mais il y en a sûrement des moins connotées que d'autres. A cet âge la branche compagnons des scouts de France organise des projets sur 2 ans qui sont intéressants.

Il existe des formations spécifiques à l'humanitaire, qui peuvent se faire direct après le bac ou après avoir appris un métier (dans la santé, mais pas seulement, ça peut être aussi par ex la maîtrise de l'eau, l'éducation, l'agriculture, etc...)

Il faut faire les salons, les portes ouvertes, etc.... C'est un chouette projet qui peut se décliner de mille et une manières ! (par ex. en ce moment, je fais de l'humanitaire avec mes ados je me fais les ongles non j'rigole, rien à voir !)


Ma fille part cet été au Nicaragua dans une association d'aide aux enfants handicapés. Ils sont 5 dans son equipe, et préparent leur projet depuis 3 ans.
Elle aura fini ses années scoutes par son projet solidaire, á moins qu'elle fasse une année de chef l'année prochaine.
Mamienouche - Ven Avr 07, 2017 12:58 pm
Sujet du message:
...
abeille7 - Ven Avr 07, 2017 2:44 pm
Sujet du message:
Alyssia a écrit:
ingrid (le retour...) a écrit:
Alyssia a écrit:
Je connais deux personnes qui sont dans l'humanitaire. Tous les deux tout à fait dans leur élément.

L'un des deux a fait une formation Bioforce. Il a d'autres formations et des expériences professionnelles. Il part avec des ONG sérieuses pour des missions de 3 à 6 mois, parfois renouvelées, un peu partout dans le monde. Quand il rentre, il ne sait jamais quand ni où on lui proposera un poste. Il est célibataire.

L'autre avait rencontré sa future femme dans ce milieu. Ils se sont mariés. Un an après, ils divorçaient car ils n'avaient jamais eu de mission ensemble. Donc un an de séparations.

Il faut être très bricoleur pour survivre dans des conditions parfois extrêmes, ne pas avoir peur de mourir car les missions sont dans des régions en guerre, ou peu tranquilles.


Pas toujours, en tant que volontaire, tu peux aussi travailler sur du long terme et sur d'autres problématiques que celles liées à l'urgence. Les ONG sérieuses n'envoient pas les débutants sur des postes à risques, et ce sont généralement des salariés, ultra expérimentés, qui interviennent en premier. Et, pour y avoir travaillé, si, il faut avoir peur de mourir pour avoir des réactions saines face au danger. Et pour le côté bricoleur, c'est vrai quand tu occupes un poste de logisticien mais pas si tu y vas en tant que personnel médical où là, tu fais avec les moyens du bord, mais tu ne bricoles pas forcément. Sur les urgences, il y a du matériel qui arrive en même temps que l'équipe et il est rodé. Bref, c'est un monde, c'est un métier même si les postes salariés sont peu nombreux...


Si la fille de Maminouche veut aller dans l'humanitaire, à un moment donné elle ne sera plus "débutante". Je ne vois pas dans quel endroit du monde tu peux faire de l'humanitaire sans risques de mort violente et prématurée. Donc je maintiens: "Ne pas avoir peur de mourir" 'ou "d'être rapatrié par cercueil", si tu préfères. Et même si tu n'es pas logisticien, il faut quand même avoir une idée de comment tu peux remonter la roue de ta vieille 4L si tu te retrouves dans la brousse (par exemple).


Alyssia, on peut faire de l'humanitaire dans plein d'endroits qui ne sont pas en guerre!! très étonné(e) Tu peux aller faire actuellement de 'lhumanitaire à Lampedusa ou en Grèce et je t'assure qu'il y a peu de chances que tu sautes sur une mine!!
ingrid (le retour...) - Ven Avr 07, 2017 4:16 pm
Sujet du message:
abeille7 a écrit:
Alyssia a écrit:
ingrid (le retour...) a écrit:
Alyssia a écrit:
Je connais deux personnes qui sont dans l'humanitaire. Tous les deux tout à fait dans leur élément.

L'un des deux a fait une formation Bioforce. Il a d'autres formations et des expériences professionnelles. Il part avec des ONG sérieuses pour des missions de 3 à 6 mois, parfois renouvelées, un peu partout dans le monde. Quand il rentre, il ne sait jamais quand ni où on lui proposera un poste. Il est célibataire.

L'autre avait rencontré sa future femme dans ce milieu. Ils se sont mariés. Un an après, ils divorçaient car ils n'avaient jamais eu de mission ensemble. Donc un an de séparations.

Il faut être très bricoleur pour survivre dans des conditions parfois extrêmes, ne pas avoir peur de mourir car les missions sont dans des régions en guerre, ou peu tranquilles.


Pas toujours, en tant que volontaire, tu peux aussi travailler sur du long terme et sur d'autres problématiques que celles liées à l'urgence. Les ONG sérieuses n'envoient pas les débutants sur des postes à risques, et ce sont généralement des salariés, ultra expérimentés, qui interviennent en premier. Et, pour y avoir travaillé, si, il faut avoir peur de mourir pour avoir des réactions saines face au danger. Et pour le côté bricoleur, c'est vrai quand tu occupes un poste de logisticien mais pas si tu y vas en tant que personnel médical où là, tu fais avec les moyens du bord, mais tu ne bricoles pas forcément. Sur les urgences, il y a du matériel qui arrive en même temps que l'équipe et il est rodé. Bref, c'est un monde, c'est un métier même si les postes salariés sont peu nombreux...


Si la fille de Maminouche veut aller dans l'humanitaire, à un moment donné elle ne sera plus "débutante". Je ne vois pas dans quel endroit du monde tu peux faire de l'humanitaire sans risques de mort violente et prématurée. Donc je maintiens: "Ne pas avoir peur de mourir" 'ou "d'être rapatrié par cercueil", si tu préfères. Et même si tu n'es pas logisticien, il faut quand même avoir une idée de comment tu peux remonter la roue de ta vieille 4L si tu te retrouves dans la brousse (par exemple).


Alyssia, on peut faire de l'humanitaire dans plein d'endroits qui ne sont pas en guerre!! très étonné(e) Tu peux aller faire actuellement de 'lhumanitaire à Lampedusa ou en Grèce et je t'assure qu'il y a peu de chances que tu sautes sur une mine!!

Alyssia, j'ai travaillé assez longtemps dans l'humanitaire pour savoir ce que je dis. Toutes les associations ne sont pas médicales, toutes les associations ne font pas de l'urgence. Travailler sur de l'accès au soin ou à l'éducation, ça peut se faire dans des pays qui ne sont pas en conflit. Et il faut arrêter les centaurées un moment, des volontaires qui meurent sur le terrain, ce n'est pas tous les 4 matins non plus. Par contre, c'est un boulot qui comporte une certaine charge mentale, c'est évident.

Et... au passage, aucune ONG sérieuse ne roule en 4L. Ils ont des véhicules en parfait état de marche (des 4 x 4, ce qu'on leur reproche souvent, d'ailleurs) et les volontaires ne se déplacent pas seuls. Ils sont, soit avec des collègues, soit avec du personnel local. Tu as quand même une idée un peu curieuse de la réalité des missions humanitaires.
mimosa - Ven Avr 07, 2017 5:32 pm
Sujet du message:
je dirais qu'elle fasse une mission de service civique à l'étranger, elle fera de l'humanitaire, non pas comme embauchée par ONG mais l'esprit y est et l'encadrement aussi

contente de te lire
guimellorique - Dim Avr 09, 2017 7:13 pm
Sujet du message:
Selon l'organisme avec lequel elle envisage de partir il faut avoir 18 ans révolus ou pas.
Il faut être très fort dans sa tête et bien préparée son départ.
Meme si on ne risque pas partout sa vie on voit des choses très dures.
C'est important de partir avec un organisme sérieux qui ait une logistique sur place en cas de souci.
Et puis il faut être conscient que ca coute des sous.
C'est aussi une expérience d'humilité : on ne sauve pas le monde. Mais on reçoit humainement autant qu'on donne.
is back - Lun Mai 15, 2017 12:58 pm
Sujet du message:
coucou Maminouche, je ne viens plus sur MM mais aujourd'hui ça me branche grand sourire quelle merveilleuse idée, ta fille peut se rencarder avec le Rotary!!
Mamienouche - Lun Mai 15, 2017 1:12 pm
Sujet du message:
coucou toi... clin d'oeil

On en discute encore... c'est une grosse décision et il faut mûrir tout ça. Elle n'a que 17 ans.
is back - Lun Mai 15, 2017 1:21 pm
Sujet du message:
Mamienouche a écrit:
coucou toi... clin d'oeil

On en discute encore... c'est une grosse décision et il faut mûrir tout ça. Elle n'a que 17 ans.


a 17 ans ils ont de la ressource, notre grand de 17 ans est parti en aout il rentre dans 3 semaines. Nous allons récupérer... un homme responsable et impliqué clin d'oeil
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