Jane68 a écrit: |
Bonjour,
J'ai un fils de quinze ans qui est actuellement en classe de 3ème, avec des notes pas franchement élevées, sans être néanmoins désastreuses, pas la grosse loose nan. Bien sur ces résultats m'inquiètent déjà assez mais ce qui m'affole particulièrement c'est qu'il ne sait réellement pas quel travail faire dans quelques années. Que ce soit de math, sport, français, ou autres il est incapable de indiquer clairement ce qu'il préfère. Et lui ne semble pas s'en soucier trop. Le monde du travail n'est pour lui qu'une chose éloignée, quelque chose d'abstrait pour le moment. Pensez-vous que la plupart des adolescents du même âge pensent cela ? A leur âge il est tôt pour décider d' une carrière ? Pour ma part quand j'avais son âge, même bien avant cela, j'avais déjà une idée bien précise sur ce que je souhaitais faire dans la vie. Les temps changent il faut croire ... |
virgulle a écrit: |
Je ne laisse pas en général tant que ça marche...
C'est franchement chouette qu'il ne sache pas ce qu'il veut faire ![]() |
Alyssia a écrit: |
A 15 ans, j'avais plusieurs idées sur ce que je voulais faire...mais "S, c'est super dur, c'est seulement pour les très bons en maths et sciences", du coup je me suis rabattue sur un bac sciences éco qui m'a bien embêté (j'exècre ce système français qui casse ceux qui manquent de confiance en soi, mais pas de capacités). C'est au milieu de la trentaine, en Allemagne (moins élitiste, mais bien plus efficace) que j'ai pu apprendre le métier que je voulais faire.
Ma fille ne savait pas trop ce qu'elle voulait faire. Elle avait du talent en arts plastiques. Je l'aurais bien vue illustratrice de livres d'enfants. Elle ne voulait pas, et elle s'est engagée dans la voie éducatrice, ce qui semble lui convenir. A un moment, elle voulait pourtant arrêter, sans savoir quoi faire d'autre. Mais je le lui ai interdit car je pense qu'il faut aller au bout de ce qu'on a choisi même si c'est dur à un moment donné. En Allemagne, elle aura toujours la possibilité de modifier son parcours. Mon fils vient d'avoir son bac. Il avait besoin de souffler et ne souhaitait pas entamer d'études longues tout de suite. Il s'est engagé pour un service dans la Bundeswehr pour les 17 prochains mois. J'avais une certaine appréhension, mais je crois que l'armée va lui faire du bien. De plus, il aura la possibilité d'apprendre des métiers ou de faire des études au sein de l'armée s'il décide d'y rester. |
abeille7 a écrit: |
Sinon, moi à 15 ans, je voulais devenir politicienne et créer mon propre parti. j'étais très militante et très engagée et je voulais changer le monde...
finalement, je le change en microversion...paumée au fin fond de l'Auvergne avec des gamins psychotiques à qui j'essaie d'apprendre à vivre avec les autres! ![]() |
soffy a écrit: | ||
euh tu fais quoi alors ? |
abeille7 a écrit: |
Très clairement, Momo, c'est ce qui nous fait choisir un Abibac pour F3 qui voudrait devenir vétérinaire. mais les miens ne sont pas du tout "concours", elle ira donc étudier en Allemagne si c'est toujours ce qu'elle veut faire! |
Momo777 a écrit: | ||
Oui, je crois bien que c'est grâce à un de tes posts que j'ai appris que l'Abibac existait ![]() ![]() |
abeille7 a écrit: | ||||
Il y en a un en principe dans chaque académie...ou bien es-tu encore en Allemagne? Je sais qu'il y en a un sur Münich, on y avait réfléchi aussi pour F3 en la mettant chez mon beau-frère mais idem, la solution de l'internat pas trop loin nous/lui convient mieux! Qeb, une chose est sûre, je ne voudrais pas non plus travailler en psychiatrie, vu l'état de la psychiatrie en France! On s'arrache souvent les cheveux, je peux te dire!! |
virgulle a écrit: | ||||
J'emmène partout visiter des établissements, je pousse au stage, je profite des opportunités de la vie ![]() ![]() ![]() Je n'ai pas le culte du général au contraire c'est un bon endroit pour les élites mais les autres sincèrement ils sont mieux ailleurs, par exemple en se formant à un travail. |
Mamienouche a écrit: |
je pense qu'à cet âge... c'est l'illusion totale. La projection des adultes est encore là et c'est pas facile pour eux de savoir se positionner.
Nos discours réacs à la noix n'y changeront rien. J'ai un garçon qui, selon moi et les profs se plante d'orientation et qui semble survoler tout ça, de façon tellement autistique que s'en en est presque risible pour qui ne sait pas. Alors non Armelle, ce n'est pas le chômage assuré... c'est juste la traduction d'un système qui ignore les intelligences multiples et qui n'encourage pas les mômes. |