sara a écrit: |
Quand on a eu des poux l'an dernier, la pharmacienne m'avait conseillé un shampoing homéopathique fait à partir d'essence de plantes : c'était beaucoup moins agressif que les produits traditionnels mais nous ne sommes pas venus à bout de ces charmantes petites bêtes.
Alors, en désespoir de cause, on a acheté un peigne de la mort (environ 15 euros en pharmacie) qui s'est révélé hyper efficace: il n'est pas électrique mais en acier trempé. Il s'appelle Assy 2000 (attention les poux!!!) et avec plusieurs brossages quotidiens, il n'y a plus eu de poux dans la maison, ouf! |
laurence a écrit: |
Tu leur coupes les cheveux ! Avec presque que des garçons à la maison, seule Charlotte en a attrapé, une fois, une semaine il y a 6 ans ![]() |
Lila a écrit: |
Et bien félicitations Maminouche, tu viens de me faire dépenser 55 euros ![]() |
Maminouche a écrit: |
http://www.google.com/pagead/iclk?adurl=http://www.finilespoux.com&sa=l&ai=BFiC04CopQ7T9Hc-YiAKf8eHODbnG3QzXm9u8AbXK89gC8KIECAAQARgBIKBOKAJAyhFIijlQyo2ptfz_____AaABn87J_gOqAQQyR01MyAEB
j'ai utilisé le peigne anti-poux électronique à de nombreuses reprises lorsque je travaillais en crèche. Un petit garçon était perpétuellement envahi par ces bestioles jusqu'au jour où, ne pouvant convaincre la maman de le traiter (ben oui ça arrive), j'ai décidé d'attaquer moi-même les bestioles. C'est efficace mais seulement sur les poux, pour les lentes voir l'autre peigne dans le lien ci-dessus (mais celui-là, je ne connais pas). |
Maminouche a écrit: |
Voici un article que j'ai trouvé ![]() Les poux passés au peigne fin À moins d'avoir séjourné sous une tente à oxygène depuis deux ans, vous devez avoir entendu parler de ce qui constitue peut-être le plus inquiétant des problèmes frappant les médecins du monde entier : la résistance croissante des bactéries aux antibiotiques. Eh bien voici que la résistance apparaît également... chez les poux. Dans le cas des bactéries, on appelle aussi cela l'antibiorésistance. Nombre de bactéries, hier encore sous notre beau contrôle, préparent une révolution pas tranquille du tout : elles s'opposent de plus en plus vigoureusement aux antibiotiques, ces médicaments que l'on qualifiait de miraculeux lors de leur arrivée sur le marché, dans les années 50. D'où la crainte que resurgissent, voire se métamorphosent en épidémies, des maladies éradiquées (ou presque) : tuberculose, rougeole et autres joyeux cocktails microbiens. Rien d'aussi dramatique chez les poux, et pourtant. Une recherche scientifique étalée sur plusieurs années est parue à ce sujet dans les Archives of Pediatric and Adolescent Medecine. On y apprend que les parasites développent une résistance au permethrine, l'agent actif des shampooings et traitements généralement utilisés. L'équipe de Richard Pollack, de l'École de santé publique de Harvard, a soumis les petites bêtes à des niveaux de concentration de plus en plus élevée de permethrine sur des têtes d'enfants. Le permethrine est pourtant un puissant insecticide utilisé contre une panoplie de bestioles, moustiques compris. Selon Jacques Boisvert, professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières, le phénomène de résistance des parasites au permethrine s'explique facilement : d'une part, à cause de leur rythme de reproduction, les insectes ont une exceptionnelle capacité d'adaptation à leur environnement; d'autre part, la diminution graduelle de la concentration d'insecticides dans les traitements vendus sur le marché a favorisé la résistance du pou. «Autrefois, on trempait le bébé dans le permethrine!», ironise le spécialiste, pour illustrer la façon de faire d'une époque marquée par une ignorance profonde des dangers liés à l'utilisation des produits chimiques. Or, lorsqu'on a finalement constaté les effets secondaires de tels produits - irritation cutanée, par exemple - et qu'on s'est mis à en soupçonner d'autres - dysfonction des systèmes nerveux et de reproduction, cancers on a graduellement réduit le dosage. Ce qui représente justement le meilleur moyen de favoriser la résistance de l'indésirable... Celui-ci a en effet tout le temps, d'une génération à l'autre, de s'adapter au produit. Comment s'en sortir? En s'inspirant d'une approche qui tend à se populariser en agriculture : le contrôle intégré. De plus en plus d'agriculteurs font aujourd'hui appel à un biologiste, avec de solides connaissances en entomologie, pour connaître le moment propice à l'arrosage d'insecticides sur leur champ. En effet, les insectes sont plus vulnérables à certains stades de développement qu'à d'autres, et ça varie d'une espèce à l'autre. Ainsi, plutôt que de verser une quantité industrielle d'insecticides dans l'environnement et, du même coup, affaiblir les plantes à long terme, on n'arrose qu'une seule fois, mais au moment opportun. Tout ça pour dire qu'inonder la tête de son enfant de permethrine peut s'avérer aussi dangereux... qu'inefficace. Mieux vaut alterner différents types de traitements, il y a en effet peu de chances pour que le parasite développe deux résistances en même temps. Parlez-en à votre pharmacien... et passez les solutions au peigne fin ! |